« Congrès de couloir » ou « congrès de tribune » ? : Les congrès du Parti communiste de Grande-Bretagne (1920-1943)

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2020

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Kevin Morgan et al., « « Congrès de couloir » ou « congrès de tribune » ? : Les congrès du Parti communiste de Grande-Bretagne (1920-1943) », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, ID : 10670/1.odtsi0


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La fondation du Parti communiste de Grande-Bretagne (CPGB) ne provoque pas de scission dans le Parti travailliste, et il n’existe pas de congrès de rupture comparable à celui de Tours. Plus généralement, le congrès tel que le mouvement communiste le met en scène, ressemble peu aux conferences du mouvement britannique d’avant-guerre. Cet article montre que les congrès du CPBG de l’entre-deux-guerres oscillent entre des « congrès de couloir », où les décisions sont prises dans les coulisses, et des « congrès de tribune » qui doivent montrer l’unité du parti. La succession de ces événements révèle donc les modes d’implantation et d’organisation du CPGB, mais aussi ses limites, entre l’obéissance au Komintern et le culte du chef autour de son leader, Harry Pollitt.

The creation of the Communist Party of Great Britain (CPGB) did not entail a split within the Labor Party, and there was no congress during which such a split could occur like with the Tours Congress. More generally speaking, congresses, as the communist movement conceived and staged them, did not really resemble any of the conferences of the British pre-war movement. This article aims at showing that the CPGB’s congresses of the inter-war years wavered between what could be termed “hallway congresses” and “tribune congresses” meant to portray the party’s unity. The succession of these events reveals, therefore, the ways in which the CPGB established and organized itself, but also its limitations, caught up as it was between its fidelity to the Komintern and the personality cult that surrounded its leader, Harry Pollitt.

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