The scandalous desire of love: evolution of the representation and reception of eroticism in French films (1956-1974) Le scandaleux désir amoureux : évolution de la représentation et de la réception de l’érotisme dans le film français en France (1956-1974) En Fr

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5 juillet 2023

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Zoé Poupinet, « Le scandaleux désir amoureux : évolution de la représentation et de la réception de l’érotisme dans le film français en France (1956-1974) », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ofcb87


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Résumé En Fr

Based on the following observation: present representations of sexual acts are increasingly rare in cinema and,above all, less and less accepted, as evidenced by the complaints lodged against the films Baise-moi (Virginie Despentes and Coralie Trinh Thi, 2000), Ken Park (Larry Clark, 2002), La Vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche, 2013) and Love (Gaspar Noé, 2015), this work looks back at the representation and reception of eroticism in French cinema through two films that are symbolic of their times : Et Dieu... créa la femme (Roger Vadim, 1956) and Emmanuelle (Just Jaeckin, 1974). The scandal surrounding the release of these two films seems to indicate that the representation of eroticism and sexuality should remain in the private sphere and never penetrate the public space that is the cinema. By looking at what these films show (kisses, caresses, sexual acts, bodies, especially female bodies...) and how they do it, we'll seek to understand how they were received and how they became objects engraved in everyone'smemories. Between censorship, X-ratings, iconization, scopic drive, male gaze, feminism..., this dissertation attempts to retrace the history of two of the most cult films in French erotica.

Partant du constat suivant : les représentations de l’acte sexuel sont aujourd’hui de plus en plus rares au cinéma et surtout de moins en moins bien acceptées, en attestent notamment les plaintes déposées à l’encontre des films Baise-moi (Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi, 2000), Ken Park (Larry Clark, 2002), La Vie d’Adèle (Abdellatif Kechiche, 2013) ou encore Love (Gaspar Noé, 2015), ce travail se propose de revenir sur la représentation et la réception de l’érotisme dans le film français et ce à travers deux films symboliques de leurs époques : Et Dieu… créa la femme (Roger Vadim, 1956) et Emmanuelle (Just Jaeckin, 1974). Ces deux films, par le scandale qui a entouré leurs sorties, semblent nous indiquer que la représentation de l’érotisme et de la sexualité doit rester du domaine du privé et ne jamais pénétrer l’espace public qu’est la salle de cinéma. En nous penchant sur ce que ces films montrent (baisers, caresses, actes sexuels, corps et notammentcorps féminins…) et la manière dont ils le font, nous chercherons à comprendre la façon dont ils ont été reçus etcomment ils sont devenus des objets inscrits dans toutes les mémoires. Entre censure, classement X, iconisation, pulsion scopique, male gaze, féminisme…, ce mémoire tente de retracer l’histoire de deux des films les plus cultes en matière d’érotisme français.

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