How outsourceable is Sovereignty? The case of private security company regulation as a renegotiation of the limits of the state La souveraineté est-elle privatisable ? La régulation des compagnies de sécurité privée comme renégociation des frontières de l’État En Fr

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2011

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Cyril Magnon-Pujo, « La souveraineté est-elle privatisable ? La régulation des compagnies de sécurité privée comme renégociation des frontières de l’État », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.3917/pox.095.0129


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Résumé En Fr

This article analyzes recent measures designed to control private violence and offers a new perspective on the privatization of the State. The increasing use of private security companies by States reveals both the extension and normalization of commercial reasoning as a method of governing, even in situations of war. Yet, the limits of the security market and the subsequent implementation of regulations aimed at controlling this business activity suggests that the vision of a withdrawal of state involvement should be reconsidered. The three-phased emergence of regulations progressively reintroducing the state will result in confirming the legitimate and sovereign role of the State, within the context of outsourcing control of violence.

À partir d’une analyse des régulations mises en œuvre depuis une décennie autour des activités de violence privée, cet article se propose de revenir sur l’apparent constat de privatisation de l’État. L’usage croissant des compagnies de sécurité privée par les États traduit en effet l’extension et la normalisation de logiques marchandes comme mode de gouvernement, y compris dans la conduite de la guerre. Cependant, les limites de ce marché de la sécurité et le développement conséquent de contrôles autour de cette activité commerciale invitent à infirmer la vision d’un simple retrait de l’État. L’émergence, en trois séquences, d’une régulation où l’État se réinvestit progressivement, permet alors de constater in fine sa respécification en tant qu’autorité légitime et souveraine, au cours de ce processus de sous-traitance de la violence et de son contrôle.

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