Durabilités et spatialités des pratiques de mobilité des coworkers

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Patricia Lejoux et al., « Durabilités et spatialités des pratiques de mobilité des coworkers », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.og0vei


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Résumé En Fr

Do coworking spaces promote more sustainable mobility practices? - Questioning the sustainability of coworkers' mobility practices. In France, the creation of CSs was accompanied by a very proactive discourse from the public authorities, who encouraged their development. This support was justified by the presumed virtuous effects of coworking on sustainable mobility. By offering workers the possibility to work close to their home, CSs are supposed to reduce the environmental nuisances generated by commuting (CO2 emissions, air pollution, etc.). The objective of the project was to break with this old debate, which appeared in the 1990s with the emergence of telecommuting, and to broaden the questioning around the sustainability of coworkers' lifestyles, captured through their mobility practices. The objective of the project was to understand to what extent the possibility offered by coworking to choose one's place of work, by teleworking, could contribute to modify the mobility practices of individuals (daily trips, but also travels, choice of place of residence, etc.) and eventually make them more sustainable, not only environmentally, but also economically and socially.

Les espaces de coworking favorisent-ils des pratiques de mobilité plus durables ? - Questionner la durabilité des pratiques de mobilité des coworkers. En France, la création d’ECW s’est accompagnée d’un discours très volontariste des pouvoirs publics qui ont encouragé leur développement. Ce soutien a été notamment justifié par les effets présumés vertueux, mais non démontrés, du coworking en matière de mobilitédurable. En offrant aux actifs la possibilité de travailler à proximité de leur domicile, les ECW sont supposés réduire les nuisances environnementales générées par les déplacements domicile-travail (émissions de CO2, pollution de l’air, etc.). L’objectif du projet était derompre avec ce débat ancien, apparu dans les années quatre-vingt-dix avec l’émergence du télétravail, et d’élargir le questionnement autour de la durabilité des modes de vie des coworkers, saisis à travers leurs pratiques de mobilité. L’objectif du projet était de comprendre dans quelle mesure la possibilité qu’offrait le coworking de choisir davantage son lieu de travail, grâce au développement du travail à distance, pouvait contribuer àmodifier les pratiques de mobilité des individus (déplacements quotidiens, mais aussi voyages, choix du lieu de résidence, etc.) et les rendre éventuellement plus durables, sur le plan environnemental, mais aussi économique et social.

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