L’incompréhensibilité révélatrice : « Un homme d’affaires » et « La Comédie humaine »

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2019

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Thomas Welles Briggs, « L’incompréhensibilité révélatrice : « Un homme d’affaires » et « La Comédie humaine » », L'Année balzacienne, ID : 10670/1.ogx2hu


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Cette première étude approfondie d’ Un homme d’affaires, la dernière et la plus incompréhensible des nouvelles de Balzac, décrit comment et pourquoi une telle œuvre sur « la bataille incessante […] entre les créanciers et les débiteurs » a pu recevoir sa prépublication dans Le Siècle, grand journal à bon marché. Cet alpha et oméga, un sujet compliqué et un lectorat simple, nous rend possible une lecture double : l’article déchiffre la nouvelle (janvier 1844) et l’utilise pour démontrer que le Balzac d’ Esther et de David Séchard (mi-1843) était déjà celui de La Cousine Bette (1846). En effet, Balzac visait à la fois la « masse lisante » et les « quelques-uns » – une écriture double.

This first article-length study of Un homme d’affaires , the last and most incomprehensible of Balzac’s short stories, describes how and why such a work on « the incessant battle ... between creditors and debtors » could have received its original publication in Le Siècle , the highest circulation French newspaper of its day. This alpha and omega, a complex subject and an unsophisticated readership, makes possible a double reading: the article analyzes the story (January 1844) and then uses it to show that the Balzac of Esther and David Séchard (mid-1843) had already become that of La Cousine Bette (1846). In fact, Balzac targeted both the « reading masses » and the « sophisticated few » – a double text.

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