Cinéma féministe argentin : les questionnements épistémologiques et politiques d’Albertina Carri

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2016

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Résumé En Fr

From what Albertina Carri, Argentine filmmaker, calls "excess normality" and from her deconstructions of gender violence, I would like to raise some issues about feminism in art, normalization strategies of feminist discourse and the failure of common sense that it promotes. I want to expose the radical position adopted by Albertina Carri, who combines uncompromisingly formal invention and the questioning of categories. I'll try to show that this vanguard thinking she claims, even though it raises the issue of the accessibility of her production, constantly outsized because she positions herself incessantly as another dislocada (Maria Luisa Femenías), is at the same time an expression of epistemological and political feminist questioning that come from people struggles practices in Argentina.

À partir de ce que la cinéaste argentine Albertina Carri nomme les « excès de normalité » et de ses déconstructions de la violence de genre, je voudrais soulever quelques questions à propos du féminisme dans l'art, des stratégies de normalisation du discours féministe et des ruptures du sens commun que celui-ci promeut. Je souhaite exposer la position radicale qu'adopte Albertina Carri, qui associe sans concession l'invention formelle au questionnement des catégories, et montrer que cet avant-gardisme qu'elle revendique, s'il pose le problème de l'accessibilité de sa production cinématographique, sans cesse hors normes parce qu'elle se positionne sans trêve en tant qu'autre disloquée (Maria Luisa Femenías), est à la fois l'expression d'un questionnement épistémologique et politique féministe issu des pratiques de luttes populaires en Argentine.

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