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Georges Da Costa, « Ironie et nostalgie chez José Rodrigues Miguéis : le cas de « Saudades para a Dona Genciana » », HAL-SHS : littérature, ID : 10.3917/sigila.027.0129
En 1956, l’écrivain portugais exilé José Rodrigues Miguéis publie la nouvelle « Saudades para a Dona Genciana », aujourd’hui considérée par certains critiques comme son chef d’œuvre. L’originalité de ce récit réside selon nous dans sa dimension ironique : bien qu’il puisse apparaître nostalgiquement rétrospectif, il fait, indirectement et simultanément, la critique de la société portugaise du début du XXè siècle ainsi que celle du régime salazariste. Cette déclaration d’amour nostalgique et paradoxale permet à l’écrivain d’éluder la censure mais lui donne surtout l’occasion d’être sincère, d’exprimer à la fois l’adhésion et la distance qu’il ressent envers le Portugal.