Les infections à Campylobacter chez l'homme en France : bilan des trois années de surveillance 2001 - 2003

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2005

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Anne Gallay et al., « Les infections à Campylobacter chez l'homme en France : bilan des trois années de surveillance 2001 - 2003 », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47791


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Résumé En Fr

The frequency of Campylobacter infections in human, their potential severity, and the existence of preventive measures warrant the creation of a surveillance system. A Campylobacter surveillance system based on private laboratories (PL) was set up in France in 2002 to complement the hospital laboratory-based system(HL). Since 1 January 2001 (for HL), 1 April 2002 (for PL) and 31 December 2003, the Campylobacter National reference Centre analyzed 3 698 strains. Initially thought to be 3.4/ 100,000, the overall isolation rate was grossly underestimated, as the latest figure is 14/ 100,000 among children under 5 years old. The strains were mainly C. jejuni (76.9%), followed by C. coli (17.0%) and C. fetus (5.4%). Resistance rates were 41% for ampicillin and 28% for nalidixic acid. Surveillance must be maintained to collect more data on Campylobacter epidemiology in France and to estimate its incidence in the general population.

La fréquence des infections humaines à Campylobacter, leur gravité potentielle et l’existence de mesures de prévention justifient une surveillance. En France, un système de surveillance des infections à Campylobacter a été mis en place en avril 2002, à partir des laboratoires de ville (LABM), en complément de celui du réseau des laboratoires hospitaliers (LH) existant depuis 1986. Entre le 1/01/01 (pour les LH), le 1/04/02 (pour les LABM) et le 31/12/03, le Centre National de Référence des Campylobacter a expertisé 3 698 souches. Le taux global d’isolement de 3,4/100 000 était très largement sous-estimé : il était de 14/100 000 pour les enfants âgés de moins 5 ans. C. jejuni représentait 76,9% des souches, suivi de C. coli (17,0 %) et de C. fetus (5,4 %). Le taux de résistance à l’ampicilline était de 41% et à l’acide nalidixique de 28 %. Les efforts pour la surveillance doivent être poursuivis, afin de mieux connaître les caractéristiques épidémiologiques des infection à Campylobacter en France et de faire des estimations d’incidence en population générale.

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