Mourir, mourir encore, mourir mieux : comment le catabolisme du cinéma d'animation imprègne les jeux vidéo

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2022

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Antoine Rigaud, « Mourir, mourir encore, mourir mieux : comment le catabolisme du cinéma d'animation imprègne les jeux vidéo », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ohs96b


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Résumé Fr

Le cinéma d'animation et les jeux vidéo présentent tous deux une forte tendance à martyriser puis à ressusciter les corps. Cet article vise à montrer combien le rapport au corps vidéoludique hérite du rapport au corps animé "en abîme", tel qu'il est théorisé par Dick Tomasovic. Constatant que les corps des avatars sont immortels autant qu'en proie à une continuelle destruction à la manière des corps infernaux suppliciés, cet article dresse une typologie des manières dont les corps sont altérés et disparaissent dans les jeux vidéo. S’appuyant sur les concepts de Dick Tomasovic de figurine, catabolisme et entropie qui caractérisent les corps et les images du cinéma d'animation, l’article montre que l’avatar et la figurine ouvrent un espace de confusion entre le mort et le vivant. Les jeux vidéo, comme le cinéma d'animation, permettent d'expérimenter un monde dont le vivant n'est plus la convention, car fondamentalement déterminé par la répétition de la machine.

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