L’épreuve de la comparaison en droit : Réaction et adresse aux jeunes comparatistes

Résumé Fr En

Si le droit comparé est une épreuve, c’est, tout d’abord, parce qu’il est insai­sissable en tant que science autonome. Il est le prisme d’étude d’un objet qui justifie la comparaison. Et précisément, puisqu’il découle de l’objet, il ne saurait exister au singulier. Comparer est aussi assigner des objectifs à sa propre recherche. C’est les assumer, au risque de subir les assauts critiques de ceux qui ne voient dans la prospective que de la science-fiction éloignée de la rigueur scientifique. L’article se propose ainsi, non de définir une méthode de droit comparé, mais de partager avec les jeunes chercheurs la vision de ce qu’est le comparatisme vivant.

Comparative law is an ordeal. First of all, because it is not an autonomous science. It is the prism of study of an object that justifies comparison. Because it derives from the object, it cannot exist in the singular. To compare is also to assign objectives to one’s own research. It is to assume them, to take the risk of being criticised by those who consider foresight study as science fiction far from scientific rigour. The article proposes, not to define a method of comparative law, but to share with young researchers the vision of what is living comparatism.

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