L'État et les mouvements sociaux durant la transition à la démocratie (2000-2012)

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2014

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Marco Antonio Estrada Saavedra, « L'État et les mouvements sociaux durant la transition à la démocratie (2000-2012) », Problèmes d'Amérique latine, ID : 10670/1.oic7lg


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Nous avons l’habitude de penser que les transitions démocratiques, comme celle qu’a connu le Mexique en l’an 2000, supposent une rupture avec les pratiques politiques de l’ancien régime. Le domaine de la lutte sociale fournit des indications précieuses sur le degré d’ouverture du nouveau système politique et son caractère démocratique. Cet article prend pour objet les relations tissées ces 12 dernières années entre le gouvernement fédéral et trois mouvements sociaux. L’auteur y observe le prolongement d’interactions autrefois en vigueur (cooptation et répression), la naissance de relations inédites (reconnaissance des opposants comme des interlocuteurs légitimes et fonctionnement de l’État de droit), enfin l’apparition de répertoires, de ressources, d’acteurs et d’arènes nouveaux. Paradoxalement, faire appel à l’État de droit a autant servi à résoudre des conflits de manière institutionnelle et démocratique, qu’à criminaliser la lutte sociale en en faisant une menace à l’ordre social.

The State and Social Movements during the Transition to Democracy (2000-2012)Generally speaking it is thought that democratic transitions, as the one México went through during the year 2000, assumed a break up from the political practices from the old previous regime. The scope of social protests results in a good viewpoint to observe how open and how democratic is the new political system. In this paper the relations between the Federal Government and the Social Movements in the last 12 years are studied. The author observes a mixture of interacting patterns from the past (co-option and repression), the appearance of new forms of relations between the two (acknowledgement of the opposition as legitimate interlocutor and the workings of the Rule of Law). Furthermore, it is also observed the appearance of new resources, collections, conflict actors and arenas. Paradoxically, to appeal to the Rule of Law it has been useful, not only to settle conflicts in an institutional and democratic manner, but also to criminalize social protests as a threat to social order.

Comúnmente se piensa que las transiciones democráticas, como la que vivió México en el año 2000, suponen una ruptura con las prácticas políticas del antiguo régimen. El ámbito de la protesta social resulta un buen mirador para observar qué tan abierto y democrático es el nuevo sistema político. En este artículo se estudian las relaciones entre el gobierno federal y tres movimientos sociales en los últimos 12 años. El autor observa una mezcla de patrones de interacción propios del pasado (cooptación y represión), la aparición de nuevas formas de relación entre ambos (reconocimiento de los opositores como interlocutores legítimos y funcionamiento del Estado de derecho), así como la aparición de nuevos recursos, repertorios, arenas de conflicto y actores. Paradójicamente, apelar al Estado de derecho ha servido tanto para dirimir conflictos de manera institucional y democrática, como para criminalizar la protesta social como una amenaza al orden social.

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