Les effets mnésiques de l'électroconvulsivothérapie : nature, facteurs aggravants, mécanismes supposés, options thérapeutiques

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2006

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Pedro Valente, « Les effets mnésiques de l'électroconvulsivothérapie : nature, facteurs aggravants, mécanismes supposés, options thérapeutiques », L'information psychiatrique, ID : 10670/1.oiz4t9


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Les effets mnésiques de l’électroconvulsivothérapie (ECT) sont le plus souvent résolutifs, même s’il peut parfois persister quelques plages d’amnésie lacunaire rétrograde. Le placement bilatéral des électrodes, la charge utilisée, le nombre et la fréquence des séances aggravent ces effets. L’hypothèse physiopathologique semble être celle d’une perturbation (surtout hippocampique) de la potentialisation à long terme (LTP), non par inhibition, mais par saturation maximale rendant impossible tout apprentissage ultérieur ou rappel d’informations. Cette saturation serait temporaire grâce à l’action de scavengers ou d’antagonistes, d’où l’espoir thérapeutique que pourrait représenter l’utilisation d’antagonistes aux récepteurs du N-méthyl-D-aspartate.

The mnestic effects of ECT (electroconvulsive therapy) : nature, aggravating factors, supposed mechanisms, therapeutic optionsThe mnestic effects of ECT are mainly resolutive, even if some periods of retrograde lacunary amnesia may persist. The bilateral placing of electrodes, the charge used, the number and the frequency of sessions can exacerbate these effects. The physiopathological hypothesis is that of a disturbance (especially in the region of the hippocampus) of long-term potentiation (LTP), not by inhibition, but by maximum saturation making all later learning or recalling impossible. This saturation would seem to be temporary thanks to the action of scavengers or antagonists, leading to a hope for a therapy based on the use of N-methyl-D-aspartate receptors.

Los efectos mnésicos de la electroconvulsivoterapia (ECT) son casi siempre resolutivos, aunque en algunas ocasiones pueden persistir algunas zonas de amnesia lacunar retrógrada. La localización bilateral de los electrodos, la carga utilizada, el número y la frecuencia de las sesiones agravan estos efectos. La hipótesis fisiopatológica parece ser la de una perturbación (sobretodo hipocámpica) de la potencialización a largo plazo (LTP), no por inhibición si no por saturación máxima lo que hace imposible cualquier aprendizaje ulterior o recuerdo de informaciones. Esta saturación sería temporal gracias a la acción de los scavengers o de los antagonistas de los receptores del N-metyl-D-aspartato.

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