ABOUT THE INTEGRATION AND THE GOVERNANCE ON IMMIGRANTS WELCOME AREAS IN IVORY COAST A PROPOS DE L'INTEGRATION ET DE LA GOUVERNANCE SUR LES ESPACES D'ACCUEIL D'IMMIGRES EN COTE D'IVOIRE. En Fr

Résumé En Fr

The article is the result of some works of research tasks undertaken between 2006 and 2013, mainly on the evolution of the processes of integration and of governance in immigrants welcome areas in Côte d'Ivoire. Concerning the techniques of data collection, individual interviews (life story, managed conversations interviews) were conducted with autochthons (Abouré, Ebrié) and non-native (inhabitants of Burkina Faso, Beninese). On the basis of the documentary analysis, comparative approach of these works allowed to put relief the general tendencies identified in the interactions between the above groups and subsequently confronted with the existing literature on the question. Two major results are to be kept: since the multiparty system post-unique party in 1990, on immigrants welcome areas, the relative autonomy of the natives induces a form of subjection of the foreign groups with which they are in interaction. All the same, the conducted strategies of integration on the spaces in question, no longer take support on the ideology of the family, as that was at the work under the unique party of 1960 to 1990, but rather are passed to isolation. Which is put in epigraph in the forms of social disruption, of conservation and of negation of the obtain migration.

L'article est le résultat de quelques travaux de recherche menés entre 2006 et 2013, principalement sur l'évolution des processus d'intégration et de gouvernance dans les espaces d'accueil d'immigrés en Côte d'Ivoire. Concernant les techniques de collecte de données, des entretiens individuels (récit de vie, entretiens semi-dirigés) ont été effectués auprès d'autochtones (Abouré , Ebrié) et d'allogènes (Burkinabé, Béninois). Sur la base de l'analyse documentaire, l'approche comparée de ces travaux a permis de mettre relief les tendances générales repérées dans les interactions entre les groupes précités et par la suite confrontés à la littérature existante sur la question. Deux résultats majeurs sont à retenir : depuis le multipartisme post-parti unique en 1990, sur les espaces d'accueil d'immigrés, la relative autonomie des autochtones induit une forme d'assujettissement des groupes étrangers avec lesquels ils sont en interaction. De même, les stratégies d'intégration menées sur les espaces en question, ne prennent plus appui sur l'idéologie de la famille, comme cela était à l'oeuvre sous le parti unique de 1960 à 1990, mais sont plutôt passées à celle de l'isolement. Ce qui est mis en exergue dans les formes de désorganisation sociale, de conservation et de négation des acquis de la migration.