Popular iconography in Venezuela: in between rebell imagination and imaginary rebellion Quand la révolution fait le mur: l'art mural vénézuélien entre imagination contestataire et contestation imaginaire En Fr

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2013

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Fabrice Andréani, « Quand la révolution fait le mur: l'art mural vénézuélien entre imagination contestataire et contestation imaginaire », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.okexp2


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Résumé En Fr

With an extra-ordinary proliferation throughout the whole of Venezuela’s poor barrio’s and metropolitan centers’ public walls ever since the controversial institution of a “revolutionnary” Bolivarian government (at the start of the century), venezuelan popular iconography is altogether the subject of “participatory” public policies and transgressive initiatives, autonomous towards partisan agendas. At the confluence of 60’s and 70’s guerrillas’ and hip-hop counterculture’s art worlds, it wavers between “anti-imperialist” chavista propaganda, the challenge of Bolivarian bourgeoisie’s leadership, and the “apolitical” critique of merchant and police orders. In the light of the production and exposition processes of the works of artists known as irredentists, electoralist or apolitical, the article explores the socio-spatial logics of “revolutionnary” (de)legitimation at chavismo’s margins, and the limits specific to political-artistic causes, whether seditious or not.

Proliférant sur les murs publics des barrios pauvres comme des centre-ville du Venezuela à mesure de l’institution controversée d’un gouvernement « révolutionnaire » bolivarien (au début du siècle), l’iconographie populaire vénézuélienne est autant l’objet de politiques publiques « participatives » que d’initiatives transgressives autonomes vis-à-vis des agendas partisans. Située à la confluence des mondes de l’art de la guérilla des années 60-70 et de la contre-culture hip-hop, elle oscille entre propagande « anti-impérialiste » chaviste, dispute du leadership de la bourgeoisie bolivarienne et critique « a-politique » des ordres marchand et policier. À l’aune des processus de production et d’exposition d’œuvres d’artistes réputés pour leur irrédentisme, leur électoralisme ou leur a-politisme, l’article explore les logiques socio-spatiales de (dé)légitimation de la « révolution » aux marges du chavisme, et les limites propres aux causes politico-artistiques, séditieuses ou non.

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