15 juillet 2015
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Andrea Álvarez Díaz, « Violencia doméstica y negociación de conflictos conyugales en comunidades maya-mam de Guatemala », Trace, ID : 10670/1.okl5sq
Dans les contextes autochtones, l’analyse des conflits familiaux qui reproduisent la violence domestique doit se faire en adoptant une position qui évite le risque d’idéaliser la culture. Il est toutefois nécessaire de valoriser et de reconnaître les différentes formes de relations qui s’établissent entre hommes et femmes dans des contextes culturels différents. Ainsi, cet article a pour objectif la critique de certaines positions essentialistes, qu’elles soient de genre ou d’ethnie, à travers la problématisation de concepts telle la complémentarité de genre, en considérant la réappropriation que les femmes mayas font de cette notion. Nous reprenons donc les éléments conceptuels qui servent d’appui aux pratiques socioculturelles, tel que l’établissement du mariage et de la famille dans la société maya-mam au Guatemala, ainsi que les conflits conjugaux qui ont été décrits dans le domaine intra-domestique et dans le domaine extra-domestique. Ensuite, nous décrivons les espaces communautaires extérieurs à l’espace familial, qui affectent le pouvoir de négociation homme-femme à l’intérieur de l’espace domestique, dans le cadre de la résolution non-violente des conflits conjugaux. À cette fin, nous adoptons une approche de la négociation des conflits et de la coopération dans le cadre des relations de genre (Agarwal).