11 juillet 2016
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Muhammad Farooq Ahmad, « Institutions et les fusions et acquisitions internationales », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.okn9qa
Quels sont les effets des institutions du marché du travail et de la culture nationale sur l’activité en matière de fusions et acquisitions ? Cette thèse propose d’apporter des réponses à cette question tout au long de trois chapitres. Le premier chapitre s’intéresse aux effets des institutions du marché du travail, sous l’angle de la négociation collective, sur ces opérations. Il met en évidence que les fusions et acquisitions augmentent en nombre avec la force des syndicats et la capacité de négociation des employés des pays. La négociation collectiveaccroît l’activité en fusions et acquisitions parce que les acquéreurs potentiels peuvent retirer des gains d’opportunité plus élevés en s’appropriant les montants des « rentes » accaparées par les employés. Les chapitres deux et trois étudient comment les cultures nationales affectent les résultats des opérations de fusion et acquisition. Ils montrent que les firmes de pays fortement « orientés vers la quête de résultats » ont moins tendance à réaliser des fusions transfrontalières, à mener à terme les négociations annoncées et à devenir cibles. Quand ces opérations ont lieu, les cibles connaissent des rendements anormaux cumulés élevés à l’annonce de l’opération. Les firmes appartenant à des pays « orientés vers la tradition » ont moins tendance aussi à réaliser des fusions transfrontalières, à mener à terme les négociations annoncées et à devenir cibles. Quand ces opérations ont lieu, les cibles connaissent des rendements anormaux cumulés plus faibles à l’annonce de l’opération. Les firmes appartenant à des pays « orientés vers les personnes » ont plus tendance à réaliser des fusions transfrontalières et à mener à terme les négociations annoncées.