Formation continue et âge

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2004

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Paul Santelmann, « Formation continue et âge », Gérontologie et société, ID : 10670/1.olezgm


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Le lien âge/formation interpelle directement le système de formation professionnelle continue (FPC) qui devait accompagner la trajectoire sociale et professionnelle des «baby-boomers». Mais la FPC a plutôt été mobilisée pour faciliter l’insertion des jeunes qu’à servir les perspectives d’évolution professionnelle notamment en deuxième partie de carrière. L’âge a trop souvent été un prétexte d’éviction de l’emploi (pré-retraite) et par voie de conséquence de la formation continue. Pourtant les travaux de recherche montrent que l’âge n’est pas un facteur significatif de contre-performance dans le travail et dans le rapport aux savoirs. Le faible usage de la FPC pour les seniors vient aussi de l’importance donnée par la société française aux savoirs académiques et théoriques par rapports aux savoirs tirés de l’expérience. Non seulement il faut déplacer l’effort de formation vers les seniors mais il faut aussi les reconnaître dans leurs identités professionnelles et leurs compétences acquises. Un tel effort s’inscrit dans une gestion prévisionnelle des compétences encore trop rare dans les entreprises.

AGE-GROUPS AND IN-SERVICE TRAINING The link between age groups and training directly puts into question the professional in-service training system which was meant to pave the social and professional way of the “baby-boomers”. However this system has been used to facilitate the insertion of young people rather than to serve career progression prospects, especially of those in the second half of their career. Yet research work shows that age is not a significant factor when considering substandard job performance in the work place or regarding know-how. The little use which has been made of the professional in-service training system concerning senior workers stems from the importance which French society attaches to academic and theoretical knowhow as opposed to on-the-job experience. Not only should the training effort be redirected towards senior workers but they should be recognised through their professional identity and their acquired skills. Such an effort requires a farseeing management of skills which is still too rare in companies today.

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