Le fer et l’aimant : l’explication épicurienne des phénomènes d’attraction dans le De naturalibus facultatibus de Galien

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30 janvier 2023

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Giulia Scalas, « Le fer et l’aimant : l’explication épicurienne des phénomènes d’attraction dans le De naturalibus facultatibus de Galien », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.3917/leph.231.0111


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Résumé En Fr

This study aims to reconstruct the Epicurean explanation for the phenomenon of “attraction” (ὁλκή). The more pressing issue is how to assess Galen’s testimony, which attributes to Epicurus a theory of magnetization very different from that preserved by Lucretius in his De Rerum Natura. Via a thorough examination of Galen’s testimony, I argue that, in the way it is presented, the theory fails to account for attractive motion within a strictly Epicurean framework. To make sense of this aspect, I will consider two hypotheses. Either the theory transmitted by Galen is an early Epicurean doctrine, later abandoned in favor of a more solid and efficient one (preserved by Lucretius); or the theory in question is a muchreworked version of Epicurus’, and essentially the result of Galen’s interpretation. The second possibility seems to me more likely, given the highly polemical context in which this testimony is to be found.

L’objectif de cette étude est de reconstituer l’explication épicurienne des phénomènes d’attraction (ὁλκή). Je cherche notamment à vérifier la fiabilité du témoignage de Galien qui attribue à Épicure une théorie de l’aimantation très différente de celle qui nous a été transmise par Lucrèce dans son De rerum natura. En examinant de près la théorie exposée par Galien, je cherche à montrer que, telle qu’elle est présentée, elle n’arrive pas, d’un point de vue strictement épicurien, à rendre compte du mouvement attractif. J’envisage donc deux hypothèses. Ou bien Épicure est l’auteur de la théorie transmise par Galien et, dans un deuxième moment, l’aurait mise de côté au profit d’une théorie plus solide et efficace (celle de Lucrèce), ou bien la théorie en question est une version très remaniée de la véritable théorie d’Épicure, fruit d’une réinterprétation assez libre de Galien. La deuxième possibilité me paraît être plus probable, étant donné le contexte très polémique dans lequel ce témoignage se trouve.

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