Un Moyen Âge révolutionnaire : l’histoire de la république d’Arles de Louis-Mathieu Anibert (1778-1781)

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28 novembre 2023

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Clarisse Coulomb, « Un Moyen Âge révolutionnaire : l’histoire de la république d’Arles de Louis-Mathieu Anibert (1778-1781) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/lrf.7786


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Résumé En Fr

Between 1779 and 1781, Louis-Mathieu Anibert, a lawyer from Arles, published Mémoires historiques et critiques sur l’ancienne république d’Arles. These three small in-12 volumes, published in Yverdon, stand out from other historical works produced by scholars for their praise of the medieval Republic rather than the Antiquity period. In tracing the destiny of the Republic of Arles between the 11th and 13th centuries, Anibert reflects on the sovereignty of the people, on elections as the basis of power and on the definition of citizenship, thus participating in contemporary debates on the representation of the Nation and human rights. He reinforces the thesis of a republican current that was alive and well in the Europe of the Enlightenment, including in France, which is still too little studied from the perspective of civic humanism, despite the influence exerted by the seminal works of Hans Baron and John A. Pocock. However, he makes no mention of the American Revolution, and his republicanism is traditional, based on the model of the Italian cities and the Social Contract.

Entre 1779 et 1781, un avocat arlésien, Louis-Mathieu Anibert, fit paraître des Mémoires historiques et critiques sur l’ancienne république d’Arles. Ces trois petits volumes in-12, parus à Yverdon, tranchent sur une production historique produite par les érudits par son éloge de la République médiévale et non de la période antique. En retraçant le destin de la République d’Arles, entre les xie et xiiie siècles, Anibert réfléchit à la souveraineté du peuple, aux élections comme fondement du pouvoir et à la définition de la citoyenneté, participant ainsi aux débats contemporains autour de la représentation de la Nation et des droits de l’homme. Il renforce la thèse d’un courant républicain bien vivant dans l’Europe des Lumières, y compris en France encore trop peu étudiée sous l’angle de l’humanisme civique, malgré l’influence exercée par les travaux séminaux de Hans Baron et de John A. Pocock. Cependant, il n’évoque pas la révolution américaine et son républicanisme est classique, sur le modèle des cités italiennes et du Contrat social.

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