Sur quelques raisons historiques de l'ambiguïté de « prédire » en médecine prédictive

Fiche du document

Date

2007

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Catherine Dekeuwer, « Sur quelques raisons historiques de l'ambiguïté de « prédire » en médecine prédictive », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.omi3hs


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

La médecine prédictive est définie de deux manières différentes. Une définition large met l'accent sur sa méthode, à savoir l'utilisation de tests génétiques. Une définition plus stricte insiste sur les maladies qui constituent son champ d'investigation spécifique. Selon ce type de définition, dans le domaine de la recherche ou de la clinique, la médecine prédictive a pour objet les maladies dites multifactorielles, pour lesquelles plusieurs gènes ainsi que des déterminants environnementaux constituent des facteurs de risque. Ces maladies sont aussi appelées des maladies à hérédité complexe parce que leur transmission ne suit pas les lois de Mendel (Campion, 2001). Le plus souvent, ces deux types de définitions coexistent. Ainsi, l'entrée « médecine prédictive » du Larousse Médical affirme qu'elle est la « partie de la médecine qui s'attache à rechercher les risques génétiques que présente un individu d'être victime au cours de son existence d'une maladie » (2000 : 638). Les exemples de maladies proposés sont la trisomie 21, l'hypertension artérielle et le diabète non insulinodépendant. La trisomie 21 relève de la médecine prédictive, selon cet article, parce qu'un test génétique permet son diagnostic précoce. Mais il est précisé que l'hypertension artérielle et le diabète non insulinodépendant, parce qu'elles sont des maladies impliquant plusieurs gènes, constituent le « véritable domaine » de cette branche de la médecine. Ce double usage de l'expression «

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en