Une originaire de Paris parle des plantes qu'elle ramasse et des usages qu'elle en fait en Haute-Provence

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1998

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Magali Amir et al., « Une originaire de Paris parle des plantes qu'elle ramasse et des usages qu'elle en fait en Haute-Provence », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.onoooi


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Résumé 0

L’informatrice parle des utilisations qu’elle fait des plantes. Elle dit en utiliser beaucoup dans la cuisine, mais elle fait aussi beaucoup d’infusions (lavande sauvage, tilleul muscat ou coquelicot). Elle parle notamment d’une tisane salée de sauge, et d’une autre tisane pour les coups de fatigue. Elle parle de la différence entre le thym ''poivré'' de Marseille et celui plus doux et propice aux infusions de la Haute-Provence. Elle fait de l’infusion du romarin, qui aurait les mêmes vertus que le ginseng selon son amie. L’informatrice a pour habitude de faire sécher un certain nombre de plantes (thym, marjolaine, estragon, sarriette et laurier). Elle met des feuilles de sauge sur les oeufs au plat et associe sauge et fenouil dans ses plats. Dans sa famille, on avait pour habitude de faire de "l'aigo boulido" après les repas de fête. Son amie et elle parlent du ramassage des baies de genièvre avec la technique du sac ou du parapluie. L’informatrice en met dans la soupe qu'elle accompagne de coriandre et de poivre. Les deux n’aiment pas chercher les champignons parce qu’elles n’ont pas de patience et ne font pas confiance. Une des informatrices raconte que sa grand-mère avait une recette pour le mal au ventre : elle faisait de l’eau de riz grillé dans laquelle elle faisait infuser de la racine de chiendent. Les informatrices précisent qu'elles mangent aussi en salade les fleurs de mauve qui sont adoucissantes et bonnes pour la fièvre. Elles parlent des relations avec les habitants de la région et de leurs connaissances sur les plantes : une des informatrices dit que ces savoirs ont été délaissés pour les soins par les médicaments.

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