MEMORIA COLECTIVA Y PROCESOS DE IDENTIDAD SOCIAL EN EL MOVIMIENTO DE VICTIMAS DE CRIMENES DE ESTADO ‐MOVICE2008‐ Mémoire Collective et Identité Sociale Mouvement de Victimes de Crimes d'Etat Colombie Es Fr

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Date

30 novembre 2008

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Violent behavior

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Alexandre Herrera, « Mémoire Collective et Identité Sociale Mouvement de Victimes de Crimes d'Etat Colombie », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.oo1bs8


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Résumé En Es Fr

The Thesis develops a subject little analyzed academically by the specific case of victims' Movement of Colombian State. It makes an effort to systematize the “dissident memories” that face numerous obstacles to emerge in the middle of the “dominant memories” in the Colombian conflict. The thesis as much represents a contribution to the studies on the violence in Colombia and to the social mobilization particularly in a context of repression. The emphasis in the memory subject makes connections between sociological and philosophical literature in a multidisciplinary perspective. The document raises the analysis of the speech in respect to: causes and origin to the violence, the responsibility of the State and the Colombian society in the reproduction of the violence and the reasons for which this reproduction has been possible. Among these, we analyze in particular the lack of democratic guarantees for the political opposition, eliminated physically at different moments and in different ways; the lack of independence of justice and the failures in the judicial system; the lack of reaction and indignation of the society, or the discriminatory stigmatization against the victims of the state violence considered “an obstacle to the Peace”. The work proposes then a study in three chapters of the main subjects of the speech of the MOVICE and examines in detailed the joint between these different subjects. Within the theoretical framework, in fact presented through the three chapters, the emphasis is in the memory subjects, the justice and the truth. Keys: Collective Memory, Social Movements, Victims, Justice, moral entrepreneurs.

La tesis trabaja un tema poco desarrollado académicamente con base en un estudio de caso - enfocado en el MOVICE - . Se esfuerza por sistematizar las “memorias disidentes” que enfrentan numerosos obstáculos para emerger en medio de las “memorias dominantes” en el conflicto colombiano. La tesis representa un aporte tanto a los estudios sobre la violencia en Colombia como a los estudios sobre la movilización social particularmente en un contexto de represión. El énfasis en el tema de la memoria hace conexiones entre literatura sociológica y filosófica en una perspectiva pluridisciplinar. El documento plantea el análisis del discurso respecto de: las causas y origen de la violencia, la responsabilidad del Estado y la sociedad colombiana en la reproducción de la violencia y las razones por las que dicha reproducción ha sido posible. Entre estas, se analizan en particular la falta de garantías democráticas para la oposición política, eliminada físicamente en distintos momentos y de diferentes maneras; la falta de independencia de la justicia y las falencias del sistema judicial; la falta de reacción e indignación de la sociedad, o la estigmatización discriminatoria contra las víctimas de la violencia estatal consideradas "un obstáculo a la paz". El trabajo propone entonces un estudio en tres capítulos de los principales temas del discurso del MOVICE y examina de manera pormenorizada la articulación entre estos distintos temas. En el marco teórico, de hecho presentado a lo largo de los tres capítulos, el énfasis esta puesto en los temas de memoria, justica y verdad. Descriptores: Memoria Colectiva, Movimiento Social, Víctimas, Justicia, emprendedores.

La Thèse développe le thème, encore peu abordé d’un point de vue académique, du cas spécifique du Mouvement des Victimes d’État en Colombie. Ce travail tente de rendre compréhensible les mémoires dissidentes. Principalement celles qui font face à des nombreux obstacles pour surmonter les mémoires dominantes dans le conflit politique. La thèse renvoie aux études sur la violence colombienne, ainsi qu’aux études sur la mobilisation sociale particulièrement dans un contexte de répression. Cette emphase sur la mémoire établit des liens entre la sociologie et la Philosophie dans une perspective multidisciplinaire. Le document met en valeur l’analyse du discours sur les causes et l’origine de la violence, la responsabilité de l’État et de la société colombienne dans la reproduction de cette violence et les raisons par lesquelles cette reproduction a été possible. Parmi celles-ci on y analyse l’absence des garanties démocratiques pour l’opposition politique (celle qui a été éliminée physiquement au cours de l’histoire colombienne de différentes manières) mais aussi le manque d’indépendance de la justice et les problèmes du système judiciaire. De même, ce travail fait un point sur l’immobilité et l’absence d’indignation de la société car du fait de la discrimination à l’encontre des victimes de la violence d’État ces dernières sont considérées comme étant "un obstacle pour la paix". Cette thèse propose donc une analyse de discours des victimes en trois chapitres en examinant de manière détaillée l’articulation entre ces différents points tout en mettant l’accent sur le thème de la mémoire, la justice et la vérité. Mots Clefs : Mémoire Collective, Mouvements Sociaux, Victimes, Justice, entrepreneurs.

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