Travels broaden the mind : exploration of the transformative potential of tourist mobilities through the study of Chinese backpackers long-distance journeys Les voyages (trans)forment la jeunesse : exploration de la capacité (trans)formatrice des déplacements touristiques à travers l’étude des voyages au long cours des backpackers chinois En Fr

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10 juillet 2023

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Marie Faulon, « Les voyages (trans)forment la jeunesse : exploration de la capacité (trans)formatrice des déplacements touristiques à travers l’étude des voyages au long cours des backpackers chinois », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.ophw9o


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Résumé En Fr

This thesis presents the emergence of backpacking among the urban post-reform Chinese generation. Despite the absence of tourist mobility in their youth, many of them now engage in backpacking itineraries in China and around the world. The first objective of this work is to study how they learn to travel independently and to list the places they frequent, in China and abroad. Using a theoretical framework of transformation (Jullien) and with the concepts of spatial gap (Laslaz, Jullien) and polytopic dwelling (Stock), this thesis states the hypothesis that the journey as a displacement, forms and transforms the individual in the sense that it is a privileged time to question Chinese cultural norms and ways of dealing with space. Leaving everything behind, their work, sometimes their studies, they engage in new sports and physical practices and integrate themselves in places frequented by backpackers from all around the globe. They develop new relationships to the body, to time, to places and to themselves which is then materialized in the constitution of a new project of dwelling in China, sometimes abroad. In order to study these learnings and transformations, a double fieldwork was conducted in Nepal to observe the in the making and in China, particularly in Yunnan, to understand how and where they replace themselves within society.

Cette thèse présente l’émergence de la pratique du backpacking des Chinois urbains issus de la génération post-réforme. Malgré l’absence de mobilité touristique dans leur jeunesse, ils sont désormais nombreux à s’engager dans des itinéraires de backpacking en Chine et dans le monde. Le premier objectif de cette thèse est d’étudier la manière dont ils apprennent à voyager en autonomie et de répertorier les lieux qu’ils fréquentent, en Chine et à l’étranger. En prenant appui sur un cadre théorique de la transformation (Jullien) et avec l’aide des concepts d’écart (Laslaz, Jullien) et d’habiter polytopique (Stock), cette thèse avance l’hypothèse que le voyage comme déplacement forme et transforme l’individu au sens où c’est un temps privilégié pour questionner les normes culturelles chinoises et les manières de faire avec l’espace. Quittant tout, leur travail parfois leurs études, ils s’engagent dans de nouvelles pratiques sportives et corporelles et s’intègrent dans des lieux fréquentés par des backpackers de toutes nationalités. Ils développent de nouveaux rapports au corps, au temps, aux lieux et à eux-mêmes qui se matérialisent par la constitution d’un nouveau projet d’habiter en Chine, parfois à l’étranger. Afin d’étudier ces apprentissages et ces transformations, un double terrain a été mené au Népal pour observer le voyage en train de se faire puis en Chine et en particulier dans le Yunnan pour comprendre comment et où ils se replacent.

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