Effets du contexte sur la mise en œuvre de l’inférence de complément

Fiche du document

Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Christelle Bosc-Miné et al., « Effets du contexte sur la mise en œuvre de l’inférence de complément », L'Année psychologique, ID : 10670/1.opt4ns


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Context effects in the complementary inference Complementary inferences depend on the part-whole relation and are of special interest among deductive inferences since they play a decisive role in arithmetic additive problem solving. Conditions underlying the achievement of these inferences have been studied among 10 years old children in a simplified version of Mastermind, associated to a response program aimed at placing the participants in comparable situations. Three situations were compared : a non thematic situation, close to the usual version of Mastermind, an irrelevant thematic situation, relying on a narrative structure in which the semantic properties of the situation were not relevant for the complementary inference ; and a relevant thematic situation, in which the part-whole dimension was made salient by the introduction of two exclusive categories. In accordance with our hypotheses, the complementary inferences were seldom achieved in the first two conditions (22 %, 11 %), and frequently in the third one (44 %). These results suggest that complementary inferences are facilitated by the realistic nature of the problem situations only if the semantic properties of the situations make salient a structure adapted to the application of the inference.

L’inférence de complément a un statut particulier parmi les inférences déductives dans la mesure où, reposant sur la relation parties-tout, elle conditionne la résolution de nombreux problèmes arithmétiques à structure additive. Les conditions de mise en oeuvre de cette inférence sont étudiées chez des enfants de 10 ans dans une version simplifiée du Mastermind, associée à un programme de réponse destiné à placer les participants dans des conditions semblables. Trois situations sont comparées : une athématique, proche de la version classique, une thématique non pertinente, reposant sur une structure narrative sans liens entre les propriétés sémantiques de la situation et l’inférence de complément, et une thématique pertinente, pour laquelle la relation parties-tout est rendue saillante. Les résultats obtenus montrent que l’inférence de complément est rarement mise en oeuvre dans les deux premières conditions mais fréquemment dans la troisième. Ils suggèrent que le caractère réaliste d’un énoncé n’est facilitateur que lorsque les propriétés sémantiques de la situation rendent saillantes une structure adaptée à l’application de l’inférence.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en