Révision du statut de la « vitesse de la lumière » et examen de quelques problèmes cosmologiques

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18 novembre 2022

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Bernard Guy, « Révision du statut de la « vitesse de la lumière » et examen de quelques problèmes cosmologiques », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.os5klj


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Le problème cosmologique de la matière noire n’est pas un problème de matière (un problème de particules, de gravité, d’énergie…). C’est d’abord un problème de vitesses v d’objets célestes surévaluées. Un facteur α d’environ 2.4 est observé par rapport à ce qui est attendu ; traduit en masses, en élevant au carré, (2.4)2 ≈ 6, c’est le ratio entre la matière noire postulée et la matière baryonique. De notre côté, nous pensons approprié de remettre sur le métier notre compréhension des étalons d’espace et de temps, et le rôle donné à la vitesse de la lumière c. Cette dernière n’a pas de sens toute seule ; elle s’évalue en comparaison avec d’autres mouvements. Symétriquement, les vitesses des mobiles offerts à notre investigation sont in fine évaluées par des rapports v/c (en particulier, pour les objets célestes lointains, par effet Doppler). Nous tombons sur un cercle de régressions sans fin, où l’on compare des rapports v/c entre eux, cercle arrêté en donnant ‘provisoirement’ à c une valeur étalon (dans un statut de fiction à la Vaihinger). Il importe de ne pas détourner notre regard sur ces circularités. Respectant les rapports v/c, qui seuls sont ‘réels’, nous souhaitons diminuer les numérateurs, pour les accorder aux vitesses attendues dans un cadre théorique éprouvé. Nous sommes alors encouragés à postuler, à l’échelle cosmologique de millions à milliards d'années-lumière, une vitesse de la lumière inférieure d’un facteur α ≈ 2.4 à sa valeur à l’échelle locale (système solaire). Les interactions de nature gravitationnelle et électromagnétique écartent la lumière de son trajet rectiligne et entraînent une vitesse ‘macroscopique’ moindre, comme dans les milieux réfringents. Ce n’est pas sans hésitation que nous formulons et poussons dans ses conséquences cette proposition : elle doit être soumise à la critique et à l’épreuve. Elle vient apporter un regard neuf sur l’ensemble des problèmes cosmologiques. Elle conduit à un rallongement de l’histoire de l’univers : il pourrait avoir quelques 33 milliards d’années (soit l’âge annoncé aujourd’hui, de 13,8 milliards d’années, multiplié par 2,4), sans compromettre l’enchaînement des étapes définies par les physiciens ; ni les fondements de la théorie de la relativité. Les puissances du paramètre α, soient α1 = α, α2 et α4 permettent de retrouver la hiérarchie et les bonnes proportions pour la trilogie matière baryonique / matière noire / énergie sombre, les deux derniers termes étant le nom des corrections nécessaires pour compenser l’‘erreur’ d’appréciation concernant la vitesse de la lumière à l’échelle cosmologique (l’un dans le cadre de la mécanique newtonienne, l’autre dans celui de la relativité générale).

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