Coût social du réchauffement climatique et indicateurs de soutenabilité : les enseignements d’une application à la France / The Social Cost of Global Warming and Sustainability Indicators: Lessons from an Application to France

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2020

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Jean-Marc Germain et al., « Coût social du réchauffement climatique et indicateurs de soutenabilité : les enseignements d’une application à la France / The Social Cost of Global Warming and Sustainability Indicators: Lessons from an Application to France », Economie et Statistique, ID : 10.24187/ecostat.2020.517t.2024


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Résumé En Fr

In order to meet the Paris agreements, significant financial resources must be incurred, which are evaluated here using a macroeconomic model combining a criterion of intergenerational distribution of the climate effort and assumptions on decarbonisation technologies. The results show that for France, the current greenhouse gas emissions trajectory is unsustainable, in the sense that in order to reach the carbon neutrality commitment in 2050, the annual level of climate spending would have to increase very substantially, to 4.5% of GDP from the current 1.9%. These evaluations make it possible to deduce a social price of carbon or a value for climate action, which has been increased significantly compared to previous evaluations such as those of the Stiglitz-Stern commission, in line with the results of the Quinet committee in 2019. Such evaluations of the emissions trajectory and the social price of carbon could be the entry point for an environmental economic accounting that includes the degradation of natural assets caused by economic activities.

Respecter les engagements climatiques qui découlent des accords de Paris sur le climat nécessite d’engager des moyens financiers importants que l’on évalue ici à l’aide d’un modèle macroéconomique combinant un critère de répartition intergénérationnelle de l’effort climatique et des hypothèses sur l’efficacité des technologies de décarbonation. Les résultats montrent que pour la France, la trajectoire actuelle d’émissions de gaz à effet de serre n’est pas soutenable, au sens où pour atteindre l’engagement de neutralité carbone en 2050, le niveau annuel de dépenses pour le climat devrait augmenter de manière très substantielle, à 4.5 % du PIB contre 1.9 % actuellement. Ces évaluations permettent d’en déduire un prix social du carbone, ou valeur de l’action climat, supérieures aux estimations antérieures comme celles de la commission Stiglitz-Stern, et dans la lignée des résultats de la commission Quinet en 2019. De telles évaluations de trajectoire d’émissions et de prix social du carbone pourraient constituer le point d’entrée d’une comptabilité économique environnementale qui intègre la dégradation du patrimoine naturel induite par les activités économiques.

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