Du contrôle anti-dopage aux contrôles des médications chez le cheval : l'approche européenne

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2005

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Résumé En Fr

Antidoping control is undergoing major changes on a European level. Equestrian authorities now recognize two types of molecules (xenobiotics) subject to two different control strategies. The most sensitive techniques will be used to track the slightest presence (exposure) of substances prohibited in sports (anabolic steroids, amphetamines…). On the other hand, for molecules used legitimately as medication, such as anti-inflammatories, only concentrations which are above a value able to compromise the competition fairness will be reported i. e. residual plasma and urinary levels of these substances will be interpreted in terms of their biological activity. Consequently, assay techniques are or will be chosen to guarantee a lack of effect rather than the evidence of exposure. These changes in antidoping control concerning medications control required the development of a systematic approach, to define effective plasma levels as well as plasma and urinary concentrations considered as devoid of biological activity. This approach is part of a more general concept of risk analysis, which includes two stages : scientific risk evaluation to define critical drug levels, and risk management by the Authorities that set the final values to implement.

La mise en oeuvre du contrôle antidopage connaît une profonde évolution qui se développe dans un cadre européen. Les autorités hippiques reconnaissent aujourd’hui deux types de molécules (xénobiotiques) pour lesquelles elles adopteront des stratégies différentes pour en contrôler l’usage. Pour les molécules qui n’ont pas leur place dans un contexte sportif (anabolisants, amphétamines…), les techniques analytiques les plus performantes seront mises en oeuvre pour traquer la moindre présence (exposition) chez le cheval. En revanche, pour des molécules utilisées légitimement comme médicament, tels les anti-inflammatoires, on ne souhaite pas gêner leur usage médical en détectant, longtemps après la fin du traitement, des traces résiduelles d’exposition. Pour ces molécules, un jugement biologique est désormais porté sur les niveaux de concentration plasmatique et urinaire détectés. Il en résulte que les techniques analytiques ont (ou auront) des performances adaptées aux enjeux, afin de garantir une absence d’effet et non une simple exposition. Cette évolution du contrôle antidopage vers un contrôle des médications a exigé le développement d’une approche systématisée, pour établir les concentrations plasmatiques efficaces et déterminer les concentrations plasmatiques et urinaires considérées comme sans signification biologique. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus général d’une analyse de risque avec une étape d’appréciation scientifique du risque pour établir les concentrations critiques et une étape de gestion du risque, menée par les Autorités qui auront à décider des valeurs finales à retenir et à mettre en oeuvre.

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