Rus in urbe: promenades pittoresques dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle

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4 octobre 2013

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Reyniès Justine de, « Rus in urbe: promenades pittoresques dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle », Loxias, ID : 10670/1.owz8e6


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Le présent article se propose de mettre en lumière un déplacement, parallèle à la diffusion du jardin paysager à partir des années 1770, dans la manière de se représenter l’expérience de la promenade publique. S’il est vrai que celle-ci constitue, dès le XVIIe siècle, le lieu d’une mise en scène de soi réglée par les codes sociaux, cette fonction tend à s’effacer au profit d’une appropriation personnelle de l’espace mettant en jeu la sensibilité, en particulier la sensibilité au pittoresque des tableaux rencontrés en chemin. S’invente alors une nouvelle aesthesis de la promenade dans laquelle le regard, jusque-là concentré sur la composante humaine du décor, s’ouvre sur l’environnement dans lequel évoluent les corps en mouvement ; ce qui est alors visé à travers la déambulation n’est plus tant une galerie de portraits qu’une succession de « scènes » mouvantes formée, dans un équilibre sans cesse recomposé, par la juxtaposition du vivant et à l’inanimé. L’œuvre du graveur Jacques Rigaud, qui témoigne des divertissements de plein air sous le règne de Louis XV, et quelques dessins et gravures illustrant l’apparition du style irrégulier dans le dernier tiers du XVIIIe siècle nous permettront de poser les jalons de cette évolution.

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