Ainay-le-Vieil (18), Le château médiéval (secteur nord-est) et le logis de la Renaissance: Étude archéologique du bâti

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Camille Collomb et al., « Ainay-le-Vieil (18), Le château médiéval (secteur nord-est) et le logis de la Renaissance: Étude archéologique du bâti », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.oy76z2


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Avec ses neuf tours reliées par de hauts murs de courtine crénelés, le château médiéval d’Ainay-le-Vieil se dégage du paysage de plaine qu’il occupe. À partir de 2020, le logis construit à l’intérieur de l’enceinte au cours de la Renaissance a fait l’objet de travaux de grande ampleur. Cette restauration a concerné les façades et les toitures du logis, ainsi que les tours et les courtines médiévales englobées par son implantation. Du fait de l’intérêt patrimonial du site, qui est par ailleurs officiellement reconnu par un classement au titre des monuments historiques depuis 1968, la Conservation Régionale des Monuments Historiques a souhaité que ces réfections soient accompagnées par une étude archéologique du bâti, tant sur les élévations maçonnées que charpentées. Les archéologues sont ainsi intervenus régulièrement pendant le chantier, entre le 20 janvier 2020 et le 22 mars 2022, afin d’apporter de nouvelles connaissances sur le château médiéval et le logis de la Renaissance et leurs transformations postérieures.Cette étude archéologique du secteur nord-est du château d’Ainay-le-Vieil apporte de précieuses informations sur sa forme et sur les techniques de construction employées par les bâtisseurs au fil des siècles. Concernant le château médiéval, les courtines et les tours sont dans un état de conservation remarquable malgré les modifications importantes à partir du XVIe siècle. Effectivement, sous ses enduits le château d’Ainay-le-Vieil cachait, et cache encore par endroits, les vestiges de la forteresse du XIIIe siècle et de ses systèmes défensifs originaux : créneaux, archères et hourds. L’étude archéologique des empreintes de ces derniers permet de restituer les hourds qui couronnaient les trois tours du secteur nord-est de façon permanente. Les trous mis au jour dans les quatre portions de courtine étudiées ont montré que les bâtisseurs avaient conçu ces murs de façon à pouvoir installer des hourds en cas de siège, ces derniers étant alors des structures amovibles. On ignore si ces hourds ont un jour été mis en œuvre dans les courtines, aucune trace archéologique ne l’atteste. Seules des sources écrites pourraient éventuellement nourrir ce sujet. Notre étude archéologique des façades extérieures a conduit à produire des hypothèses de restitution pour ces hourds ainsi que pour le plan de tir du secteur, à partir de l’emplacement des archères. Il serait très intéressant de compléter ces hypothèses de travail à partir des données archéologiques conservées à l’intérieur des tours, comme la largeur des ouvertures et l’inclinaison de l’appui. Dans cet angle nord-est, le château est pourvu d’un logis construit entre 1501 et 1502, comme l’étude dendrochronologique, couplée à l’étude archéologique de la charpente, permettent de l’affirmer. Ce lieu de résidence est pourvu d’aménagements de confort, telles les latrines et les hautes fenêtres qui sont percées dans les murs médiévaux. Il semble que plusieurs chantiers aient eu lieu mais là encore l’étude des parements intérieurs permettrait d’en savoir davantage.

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