Consolidation des connaissances nationales sur le trait de côte et son évolution

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9 juin 2020

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Rivage Côte côte

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François Hédou et al., « Consolidation des connaissances nationales sur le trait de côte et son évolution », HAL-SHS : géographie, ID : 10.5150/jngcgc.2020.085


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Résumé Fr

L’indicateur national de l’érosion côtière, réalisé dans le cadre de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC), fournit des taux d’évolution historique du trait de côte selon des profils disposés tous les 200 mètres le long du littoral français. Afin de disposer d’informations sur des linéaires côtiers en évolution et non plus des chiffrages en nombre de profils, peu adaptés à un large public, les données ponctuelles de l’indicateur national sont reportées sur un référentiel connu et partagé, à savoir la limite continue Histolitt. Cette dernière est également découpée selon la géomorphologie du trait de côte et est complétée avec les informations apportées par la cartographie nationale des ouvrages et aménagements côtiers. En croisant ces différentes sources de données, il devient possible d’identifier les secteurs du trait de côte connaissant une problématique liée à l’érosion côtière et à la submersion marine. Il s’agit des secteurs présentant un recul observé du trait de côte, mais aussi ceux ayant nécessité la mise en place d’ouvrages spécifiques de lutte contre l’érosion marine (épis et brise-lames) et la construction d’ouvrages se substituant au trait de côte naturel (digues, murs et perrés). Ainsi, à l’échelle nationale (métropole et DROM, hors Guyane, et hors ports et estuaires), 1 800 km de trait de côte au moins (selon le tracé de Histolitt) connaissent une problématique liée à l’érosion côtière et à la submersion marine. Ils représentent 25,5% du linéaire analysé. Cette étude montre également que 49% du linéaire des côtes basses sableuses françaises sont dans cette situation.

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