Une Smart City au service de la durabilité ?

Fiche du document

Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/urn/urn:nbn:ch:serval-BIB_9331543A3D289

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , Copying allowed only for non-profit organizations , https://serval.unil.ch/disclaimer



Sujets proches Fr

Ville numérique Smart city

Citer ce document

Johann Recordon et al., « Une Smart City au service de la durabilité ? », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.ozkjuu


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Dans ce chapitre, nous abordons la question de la Smart City et de son potentiel pour la durabilité des villes. Au-travers d'une revue de la littérature spécialisée, nous recensons trois opportunités : une augmentation de l’efficience et de la dématérialisation, une modification en profondeur des discussions autour de la ville, ainsi que la proposition d’une gouvernance alternative de la ville. Six sources principales de risques, liés au concept de Smart City, sont également identifiées : le déterminisme technologique, le lock-in sociotechnique, l’effet rebond, les impacts socio-environnementaux engendrés par la production des TIC, une promotion de la croissance économique, et enfin la dépolitisation de la gouvernance urbaine. En se basant sur le modèle du Doughnut de Kate Raworth, nous proposons ensuite d'élargir le périmètre d'étude ainsi que les objectifs de la Smart City au-delà de l'efficience énergétique, avançant qu’une durabilité forte implique un changement profond du fonctionnement de nos sociétés. Sur cette base, nous questionnons le concept de Smart City sur : 1) sa capacité à être le vecteur d’un véritable débat citoyen et d’une vision transformatrice de la ville et de son tissu économique ; 2) sa probabilité, une fois qu’une telle vision ainsi que les modalités de la transition auront été politiquement définies, à contribuer efficacement à leur poursuite, et par là même à la réduction des impacts environnementaux et à l’élévation du bien-être social. Cette approche nous amène à conclure que les initiatives liées à la Smart City doivent être considérées avec prudence, étant souvent mal définies, que ce soit en termes de durabilité écologique ou d'équité sociale. De plus, il apparaît comme primordial de questionner l'utilisation qui est faite de la technologie, afin qu'elle ne soit pas mobilisée comme un outil par défaut ou une fin en soi, mais qu'elle serve l'objectif général d'une transformation profonde de la société.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en