Des monuments funéraires néolithiques en contexte géologique particulier au sud du Massif central : du phénomène naturel au récit symbolique

Résumé Fr

De très nombreux monuments funéraires néolithiques sont connus dans le sud du Massif central où l’on recense plus de cinq mille dolmens, coffres et cavités sépulcrales. Les études de ces monuments sont souvent envisagées selon plusieurs axes : les pratiques funéraires, la construction/architecture, l’implantation dans l’espace et leur rapport au groupe social. Chacun de ces domaines évoquant des questions le plus souvent structurelles, fonctionnelles, techniques, utilitaires ou économiques. Toutes choses indispensables mais qui ne sont que la part matérielle, parfois sociale, de monuments construits dans un monde global et complexe régi par de nombreuses croyances. Ces monuments présentent une grande diversité typologique et leur construction comme leur utilisation couvre une longue période d’au moins 1500 ans. Il est donc certain que ces ensembles présentent une grande diversité, ils témoignent également, des évolutions des croyances ou des symboles, des rites, des recrutements... De nombreux monuments funéraires sont sans aucun doute bien plus que de simples ouvrages utilitaires voués à cacher ou protéger les morts. Certains d’entre eux pourraient avoir eu des fonctions symboliques particulières. Dans ce cadre nous évoquerons quelques découvertes récentes et quelques monuments découverts plus anciennement, construits dans des contextes géologiques très particuliers. Ces monuments montrant parfois une véritable intégration dans un environnement où se produisent des phénomènes naturels spécifiques.