Conséquences, pour l'enfant à naître, du maintient de la consommation d'alcool pendant la grossesse : Consequences for the newborn of alcohol consumption during pregnancy Fr En

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2010

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Stéphanie Toutain et al., « Conséquences, pour l'enfant à naître, du maintient de la consommation d'alcool pendant la grossesse », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.1016/j.arcped.2010.06.018


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Résumé En Fr

This paper aims at showing the immediate and longterm consequences affecting newborns whose mothers did not reduce or stop their consumption of alcohol when they were pregnant; these women were chosen among women who also used psychoactive substances. A retrospective cohort was constituted of babies who were found to have been exposed in utero to one or more legal or illegal psychoactive substance(s) and who were born or hospitalized between 1999 and 2008 in a hospital near Paris. Among the cohort of 170 babies, 56 had mothers who had not modified their alcohol consumption when they were pregnant, 30 had mothers who had reduced their alcohol consumption, and 84 had mothers who declared having been abstinent

Une cohorte rétrospective a été reconstituée par le repérage des enfants exposés in utero à une ou plusieurs substances psychoactives licites ou illicites, nés ou hospitalisés entre 1999 et 2008 dans un hôpital de la région parisienne. Sur les 170 nouveau-nés de mères de cette cohorte, 56 avaient une mère consommatrice inchangée d'alcool pendant toute sa grossesse, 30 avaient une mère dont la consommation s'était réduite, et 84 avaient une mère s'étant déclarée abstinente à l'alcool. Les nouveau-nés de mères consommatrices inchangées d'alcool pendant la grossesse étaient davantage prématurés (30 %) et hospitalisés dans le service de néonatologie (60,7 %) auxquels il avait fallu apporter des soins spécifiques pour des durées significativement plus longues que les autres enfants exposés in utero aux autres substances psychoactives (p < 0,005). Ils étaient plus souvent porteurs des effets de l'alcoolisation foetale (18 %) et placés en famille d'accueil (18 %)

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