Le parapluie, l'ombrelle, la canne. Caractérisation des pièces en contexte archéologique caribéen (XVIIIe - XXe siècles)

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octobre 2022

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Résumé En Fr

The archaeology of modern and contemporary times is now experiencing a growing interest. Research on everyday objects, in particular on non ceramic furniture, is developing in connection with the multiplication of preventive archaeology operations in an ultramarine context. Since the beginning of the 21st century, series of artifacts have been listed on sites in the French Caribbean. However, a number of elements remain unidentified or misinterpreted because of a lack of publications or specialized articles. This is especially the case for umbrellas or sticks, for which the reached fragmented remains are difficult to recognize. This article is the result of a dialogue between researchers and of an observation : the need to build a proper reference for the study of remains in archaeological context. After a brief historical and nominative review, we will talk about the various elements of these objects and then, with regard to several Caribbean assemblages, analyse the types of elements that are most likely to be found in archaeological context.

L’archéologie des périodes moderne et contemporaine connaît aujourd’hui un intérêt croissant. La recherche portant sur les objets du quotidien, en particulier celle qui s’intéresse aux mobiliers non céramiques, se développe, en lien avec la multiplication des opérations d’archéologie préventive en contexte ultramarin. Depuis le début du XXI siècle, des séries d’artefacts sont mises au jour et répertoriées sur des sites des Petites Antilles. Pour autant, un certain nombre d’éléments restent encore non identifiés ou mal interprétés, faute de publications ou d’articles spécialisés. C’est notamment le cas des parapluies, des parasols, des ombrelles ou des cannes, pourtant récurrents dans les collections, et pour lesquels les restes qui nous parviennent, souvent très lacunaires, sont difficilement reconnaissables. Cet article est donc né d’un dialogue entre chercheurs et d’un constat, celui de la nécessité de construire un référentiel propre à l’étude des restes de ces biens mobiliers. Après un bref rappel historique et définitionnel, nous reviendrons sur les différents éléments constitutifs de ces objets puis, au regard de plusieurs assemblages antillais, nous examinerons les types d’éléments qui sont les plus à même d’être retrouvés en contexte archéologique.

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