Transition énergétique et modèle de développement national et populaire du gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador (2018-2021)

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2022

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Isabelle Rousseau, « Transition énergétique et modèle de développement national et populaire du gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador (2018-2021) », Amérique latine, ID : 10670/1.p08a8t


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Cet article offre un coup de projecteur sur la réorganisation du secteur énergétique qui est au cœur de la politique économique et sociale de AMLO et de son modèle de développement national et populaire. L’article montre comment la politique du nouveau gouvernement est à front renversé avec la réforme du secteur de l’énergie mise en place dans les années 2000, dans le contexte d’ouverture et de libéralisation de l’économie. Prônant un retour au « nationalisme énergétique » et au « tout pétrole », l’État retrouve un rôle central. La mise sous tutelle des compagnies privées dans ce nouveau contexte explique en partie l’aversion du chef de l’État vis à vis de la transition énergétique et des énergies renouvelables, soutenues par le secteur privé. Néanmoins, cette politique se trouve en porte-à-faux avec le nouveau traité signé par les trois pays d’Amérique du Nord (Canada, Mexique, USA) en juillet 2020, le T-Mec, qui impose une égalité de traitement envers les entreprises des trois pays et ne valorise pas les énergies fossiles. Cela peut-il mettre en péril ce nouveau Traité de Libre Commerce ?

This article offers a spotlight on the energy sector reorganization, which is at the heart of AMLO’s economic and social policy and its national and popular development model. The article shows how the new government’s policy is the reversal of the reform of the energy sector implemented in the 2000s, in the context of the economy’s opening and liberalization . Advocating a return to “Energy Nationalism” and “all oil”, the State regains a central role. In this new context, the supervision of private companies partly explains the President’s dislike towards the energy transition and renewable energies, supported by the private sector. However, this policy is at odds with the new treaty signed by the three North American countries (Canada, Mexico, USA) in July 2020, the T-Mec, which imposes equal treatment for the three countries’ companies and supports and does not value fossil energies. Could this threaten this new Free Trade Treaty?

Este artículo se enfoca en la reorganización del sector energético, en el centro de la política económica y social de AMLO y de su modelo de desarrollo nacional y popular. El artículo muestra cómo la política del nuevo gobierno contradice la reforma del sector energético implementada en la década del 2000, en un contexto de apertura y liberalización de la economía. Abogando por una vuelta al “nacionalismo energético” y al “todo petróleo”, el Estado recupera un papel central. En este nuevo contexto, la supervisión de las empresas privadas explica en parte la aversión del jefe de Estado hacia la transición energética y las energías renovables apoyadas por el sector privado. Sin embargo, esta política está reñida con el nuevo tratado firmado por los tres países norteamericanos (Canadá, México, EE. UU.) en julio de 2020, el T-Mec, que impone un trato igualitario para las empresas de los tres países y respalda el progresivo abandono de los combustibles fósiles. ¿Podría esta situación poner en peligro este nuevo Tratado de Libre Comercio?

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