Voyage(s) aux frontières

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2024

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Julien Amy, « Voyage(s) aux frontières », Revue française de psychanalyse, ID : 10670/1.p1g59n


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L’article propose un voyage entre art et psychanalyse aux frontières du langage, du visible et du palpable en trois temps trois lieux et trois personnages : Kandinsky (Munich, 1908), Freud (Vienne, 1897), Julia Kristeva (Paris, 2012). De Kandinsky, l’article évoque le choix de délaisser le réalisme figuratif pour mieux permettre d’exprimer la vie intérieure (la « résonance intérieure ») à la suite de Turner et à l’impressionnisme. De Freud, il parle de l’abandon de la neurotica, de l’adoption du divan et de la méthode de l’association libre, témoignant là aussi d’un délaissement de la réalité extérieure pour privilégier la vie intérieure. De Julia Kristeva, il développe l’idée de la chair des mots, manière là aussi de valoriser le sensoriel et le pulsionnel en deçà de la réalité extérieure et de la pensée secondarisée. Comme les voyages, la psychanalyse est une expérience de découverte qui métamorphose le penser en œuvrant et ouvrant vers des champs de pensées inexploitées.

The article takes us on a journey between art and psychoanalysis, on the borders of language, of the visible and the palpable, in relation to three periods of time, three places and three people: Kandinsky (Munich, 1908), Freud (Vienna, 1897) and Julia Kristeva (Paris, 2012). The article begins by evoking Kandinsky’s decision to abandon figurative realism in favour of expressing the inner life (“inner resonance”) in the wake of Turner and Impressionism. It then discusses Freud’s abandonment of the neurotica, the adoption of the couch and the method of free association, again reflecting a move away from external reality towards the inner life. Finally, it looks at Julia Kristeva’s idea of the flesh of words, which is another way of valuing the sensorial and instinctual drive dimensions underlying external reality and secondarized thinking. Like journeys, psychoanalysis is an experience of discovery that transforms thinking by opening it up to unexploited fields of thought.

El artículo propone un viaje entre arte y psicoanálisis en las fronteras del lenguaje, de lo visible y de lo palpable en tres tiempos, tres lugares y tres personajes: Kandinsky (Munich, 1908), Freud (Viena, 1897), Julia Kristeva (París, 2012). De Kandinsky, el artículo evoca la elección de dejar atrás el realismo figurativo a fin de expresar mejor la vida interior (la “resonancia interior”) tras Turner y el impresionismo. De Freud, habla del abandono de la neurotica, de la adopción del diván y del método de la asociación libre, dando fe también del alejamiento de la realidad exterior para privilegiar la vida interior. De Julia Kristeva, desarrolla la idea de la esencia de las palabras, manera ésta también de dar valor a lo sensorial y lo pulsional ya más cerca de la realidad exterior y del pensamiento secundarizado. Igual que los viajes, el psicoanálisis es una experiencia de descubrimiento que metamorfosea el pensamiento al actuar y dar apertura a los campos de pensamiento inexplotados.

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