Mycoplasmoses des petits ruminants : le syndrome de l'agalactie contagieuse

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2008

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Dominique Bergonier et al., « Mycoplasmoses des petits ruminants : le syndrome de l'agalactie contagieuse », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47940


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Résumé En Fr

Mycoplasmoses of small ruminants : contagious agalactia syndrome Contagious Agalactia syndrome is due to four main (sub) species of Mycoplasma causing long-lasting and often silent infections. Symptoms, when they occur, are variable according to Mycoplasma and host species, age and physiological status. At the flock/ herd level, the most frequent clinical picture includes a mammary, respiratory, joint and ocular expression which is often incomplete. Bacteriological (and sometimes serological) confirmation of epidemio-clinical suspicions is necessary for definitive diagnosis. Antibiotherapy generally does not allow the cure of infection. Current vaccines are not sufficiently efficients to prevent Contagious Agalactia infection and are not commercialised in France. Validation and application of control plans are variable according to husbandry type and mycoplasma species ; they are effective in the French ovine or caprine districts strictly applying a sanitary policy against M. agalactiae.

Le syndrome de l’agalactie contagieuse est dû à quatre mycoplasmes principaux provoquant des infections durables et souvent asymptomatiques. Les symptômes, lorsqu’ils sont exprimés, se manifestent de manière relativement variable en fonction des espèces de mycoplasmes et des espèces-hôtes, de leur âge et de leur stade physiologique. À l’échelon du troupeau, une traduction clinique mammaire, respiratoire, articulaire ou oculaire, souvent incomplète, est la plus fréquente. Le diagnostic doit reposer sur la confirmation bactériologique, voire sérologique, des suspicions épidémio-cliniques. L’antibiothérapie est décevante. Les vaccins actuels, insuffisamment efficaces, ne sont pas commercialisés en France. La validation et l’application des mesures sanitaires dépendent des filières considérées et des agents mycoplasmiques ; elles ont fait la preuve de leur efficacité dans les départements appliquant une réglementation locale ovine ou caprine (M. agalactiae).

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