Autoréférence et (non-)réflexivité, ou comment Georges Fourest n’a pas écrit l’un de ses livres

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1 janvier 2010

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Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité

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Laurent Robert, « Autoréférence et (non-)réflexivité, ou comment Georges Fourest n’a pas écrit l’un de ses livres », MethIS - Méthodes et Interdisciplinarité en Sciences humaines, ID : 10670/1.p58k1x


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Dans Le Géranium ovipare (1935), ultime recueil d’une œuvre poétique résolument marquée par la dérision, Georges Fourest multiplie les signes d’autoréférence. Il n’a de cesse en effet d’y manifester sa présence, que ce soit par la signature d’un poème, par des allusions diverses à son œuvre antérieure ou par la mise en scène d’un double du poète devenu personnage, en des saynètes drolatiques ou mélancoliques. De tels jeux autoréférentiels ne paraissent cependant pas déboucher sur l’expression d’une poétique. Ils contribueraient plutôt à l’élaboration d’une « posture » de poète — selon le sens donné à ce terme par Jérôme Meizoz (2007 : 15-32). Aussi la réflexivité dans Le Géranium ovipare ne se dessine-t-elle qu’indirectement, par la confrontation des fonctions respectives que jouent les autoréférences fourestiennes et les nombreuses références aux littérateurs et à la littérature qui émaillent le recueil.

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