Le Constitutum de Vigile (14 mai 553) : un exemple extrême de décision pontificale par lettre

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2018

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Philippe Blaudeau et al., « Le Constitutum de Vigile (14 mai 553) : un exemple extrême de décision pontificale par lettre », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.p678xz


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Résumé En Fr

Vigilius' Constitutum  (May 553) forms the late and somewhat off-beat monument of a coherent pretension that was decisively over by the time of the Pentarchic Promotion. Its appreciation is further complicated by the remembering of his author's palinodies, which can be traced even to the letter of the text itself. Thus the Constitutum still arouses various judgments in modern historiography, since its first publisher, Baronius, rediscovered it in the shelves of the Vatican Apostolic Library. Even if it is composite and poorly original in some of its sections, the Constitutum does not lack either attraction or force and appears as the ultimate act of a free decision claiming to convert the intentions of the emperor and the council. Above all, it records, so to speak, the theologico-ecclesiological testament of a pope who first learnt what it cost to face Justinian without any other protection on earth than the prestige of his seat.

Le constitutum de Vigile (mai 553) forme comme  le monument tardif et quelque peu décalé d’une prétention cohérente mais décisivement révolue à l’époque de la promotion pentarchique. Son appréciation est en outre compliquée par le souvenir des palinodies de son auteur, d’ailleurs décelables jusque dans la lettre du texte lui-même. Aussi le constitutum suscite-t-il encore des jugements variés dans l’historiographie moderne, depuis que son premier éditeur, Baronius, l’eut redécouvert dans les rayonnages de la bibliothèque apostolique vaticane. Composite et médiocrement original en certaines de ses sections sans doute, le constitutum ne manque cependant ni d’attrait ni de force et s’affiche comme l’ultime acte d’une libre décision prétendant convertir les intentions de l’empereur et du concile. Surtout, il consigne pour ainsi dire le testament théologico-ecclésiologique d’un pape qui le premier sut ce qu’il en coûtait d’affronter Justinien sans autre protection d’ici-bas que le prestige de son siège.

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