20 novembre 2023
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Tony Fouyer, « L’Oikos en parure ? », Éditions universitaires de Dijon, ID : 10670/1.p7s233
Vecteur d’une partie de l’identité de l’individu qui le porte, le bijou, qui accompagnait les défuntes, permettait de véhiculer certaines valeurs. Y. Lorin a démontré, à l’occasion d’une rencontre doctorale, que certains éléments de parures reprenaient la structure des métiers à tisser, créant ainsi un lien étroit entre l’univers des bijoutiers et le monde des tisserands. Plus que le métier à tisser, c’est peut-être la représentation symbolique de l’oikos qui est invoquée par les défuntes. Les ornements pectoraux à pendeloques anthropomorphes traduisant l’idée d’oikos en tant que communauté – familia et gens –, pourraient conforter cette hypothèse. En d’autres termes, l’oikos pourrait cristalliser le mieux, à cette période, l’identité des défuntes.