Building Technologies in the West African Savannah

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1981

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Labelle Prussin, « Building Technologies in the West African Savannah », Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, ID : 10670/1.p8dvp3


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Résumé En Fr

Although typologies of architectural «form» have frequently been used in studies and surveys of West African habitation, there has been no consideration, to date, of the technologies of earthen construction used in the creation of various built forms. While typologies of «form» are useful in descriptive overviews and summaries, they are of limited use for historical analysis. The establishment of a typology of building techniques based on the increasing complexity of materials and the skills involved in their use, on the specialization of those skills and on the potential options of the building technique employed, can contribute immeasurably to our knowledge and understanding of both the archaeological and architectural record. Various earth-building techniques prevalent in the West African savannah and sahel, such as pottery -like techniques, masonry techniques, techniques using preformed surfaces and techniques using a reinforcing armature are each considered in turn. By carefully differentiating between these various building technologies (the terms for which have often been indiscriminately used in the literature), it becomes possible to trace the development of architectural styles as well as technological complexity in the history of West African cultures. The architecture of Djenné is discussed in the light of the proposed typology of building technologies. The validity of the suggested hierarchy of building technologies is, it is suggested, borne out by archaeological results from Sanga in the Bandiagara escarpment, in which the use of various techniques and brick types have been dated in a historical sequence from coil pottery construction through handmolded bricks laid up moist to sundried cast bricks.

Bien que des typologies de la «forme» architecturale aient été fréquemment utilisées dans les études et les enquêtes sur l’habitat ouest africain, il n’existe à ce jour aucune réflexion concernant les technologies de construction en terre, employées dans la création de diverses formes de bâtiments. Alors que les typologies de la «forme» sont très utiles pour les synthèses et les résumés descriptifs, leur utilité est limitée au niveau de l’analyse historique. La constitution d’une typologie des techniques de construction, basée sur la complexité croissante des matériaux et la compétence nécessaire à leur utilisation, sur la spécialisation de ces compétences et sur les options potentielles de la technique de construction employée, peut contribuer à développer de manière incommensurable notre connaissance et notre compréhension des sources archéologiques et architecturales. Diverses techniques de construction en terre qui prédominent dans la savane et le sahel ouest africain sont tour à tour examinées. Il s’agit des techniques similaires à celles de la poterie, des techniques de maçonnerie, des techniques utilisant des surfaces préformées, et de celles employant une armature renforcée. Par des différenciations minutieuses entre ces diverses techniques de construction (les termes qui leur sont appliqués, dans la littérature, le sont souvent sans distinction) il devient possible de décrire le développement des styles architecturaux aussi bien que la complexité des techniques dans l’histoire ouest-africaine. L’architecture de Djenné est analysée à la lumière de la typologie proposée des techniques de construction. On suggère que la validité de leur hiérarchie est confirmée par les résultats archéologiques venant de Sanga, sur l’escarpement du Bandiagara où les différentes techniques et les types de briques utilisées ont été datées diachroniquement, allant de la poterie basée sur la technique du colombin jusqu’aux briques moulées et séchées au soleil en passant par les briques modelées à la main et entassées encore humides.

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