De la rareté artificielle à l’offre pléthorique : Concurrence et marché des noms de domaine sur Internet

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2016

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Philippe Barbet et al., « De la rareté artificielle à l’offre pléthorique : Concurrence et marché des noms de domaine sur Internet », Réseaux, ID : 10670/1.pb3myp


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La mise à disposition, donc l’offre, des noms de domaine de premier niveau sur le réseau Internet est assurée, depuis 1998 et de manière monopolistique, par une organisation internationale de droit privé : l’ICANN. Celle-ci a longtemps pratiqué une politique très restrictive et n’a permis la création que d’un nombre très limité de ces extensions. Cette rareté artificielle a conduit, nous le montrons dans une première partie, à la domination d’une des extensions proposées : le « .com », ainsi qu’à la création d’une rente pour la firme qui gère cette extension : Verisign. À la suite de nombreuses critiques, l’ICANN a annoncé en 2008 sa décision de multiplier les possibilités de création de nouvelles extensions et ce mouvement de libéralisation a effectivement commencé à la fin de l’année 2013. Dans une seconde partie, nous examinons les arguments économiques échangés dans la période qui a précédé la décision prise par l’ICANN et notamment la possibilité réelle de réduire la position dominante du « .com » et de Verisign. Enfin, dans une troisième partie, nous détaillons les modalités de création de ce nouveau marché des noms de domaine et faisons un certain nombre d’hypothèses pour le futur.

The provision (and thus the supply) of top-level domain names (or extensions) on Internet is the monopoly of a private international organization: ICANN. Since 1998 and the massive development of Internet, this organization has allowed the creation of a very limited number of these extensions. The artificial scarcity thus created explains the domination of one particular extension, the “.com”, and the generation of a surplus for the firm managing it: Verisign (Part 1). Due to heavy criticism, ICANN decided to liberalize the creation of new extensions, from the end of 2013. In this article the authors examine the economic arguments exchanged during the period preceding ICANN’s decision, and the possible reduction of the market dominance of the “.com” extension and Verisign (Part 2). They then present the modalities of creation of this new market for domain names and put forward some hypotheses for the future (Part 3).

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