The Politics of Objects: Eliza Cook's Biographies of Things

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Fabienne Moine, « The Politics of Objects: Eliza Cook's Biographies of Things », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/cve.2620


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Résumé En Fr

Eliza Cook exprime son engagement chartiste dans ses poèmes sur la vie quotidienne. Elle y dénonce l’oppression qui met à mal la paix sociale et la vie simple des gens ordinaires ; en particulier ses biographies et autobiographies fictives d’objets prétendument « féminins » qui soutiennent son engagement protoféministe et remettent en cause les limites de la sphère domestique. Les objets « font entendre leur voix » pour dénoncer les inégalités sociales et économiques. La première partie de cette étude est consacrée à la façon dont Cook dénonce l’accumulation d’objets manufacturés dans le cadre bourgeois et dont elle présente objets et pièces de la maison qui encouragent le retour à des valeurs axées sur la collectivité. Puis, cet article se penche sur la vie sociale des objets, surtout sur celle des matières premières, dont la dignité est rétablie au moment où Cook leur donne une voix et montre que leur sacrifice permet de préserver l’identité de la collectivité et de promouvoir la cohésion sociale. Enfin, les biographies de certains objets mettent en doute les modèles économiques qui valorisent le profit, la propriété et l’individualisme. Cook montre à travers ces poèmes que de nouvelles formes d’échange et des contre-modèles de consommation sont possibles si l’on veut garantir une structure sociale et économique plus juste.

Eliza Cook’s poetry of daily life is intertwined with her Chartist engagement. While her poems often denounce the forces of oppression that threaten social peace and the daily life of simple people, her biographies or fictitious autobiographies of things about duly called ‘feminine’ artefacts support her protofeminist engagement while challenging the limits of the domestic sphere. The ‘voice’ of things is used to denounce social and economic inequalities. The first part of this study concentrates on Cook’s denunciation of the accumulation of manufactured objects in bourgeois homes while, in her own interiors, objects and rooms encourage the return to more community-centred values. Then this article turns to the social lives of things, more precisely of raw material, whose dignity is restored by giving them a voice and by showing that their self-sacrifice ensures the preservation of the community’s identity and promotes social cohesion. Finally, Cook’s biographies of things challenge the economic models that value profit, property and individualism as she presents new forms of exchange and enhances the possibility of a counter-model of consumption that secures fairer social and economic patterns.

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