Résultats à long terme du remplacement valvulaire mitral par prothèse biologique

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2017

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J. SIMONIN, « Résultats à long terme du remplacement valvulaire mitral par prothèse biologique », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.pdgdxj


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Introduction L’approche thérapeutique d’une valvulopathie mitrale repose en premier lieu sur la plastie, le remplacement étant généralement réservé aux cas dont la situation anatomique ne s’y prête pas. Dans ce cas, une prothèse biologique sera généralement proposée aux patients de plus de 65 ans. Objectif Cette étude vise à évaluer les résultats opératoires et à long terme du remplacement valvulaire mitral par prothèse biologique (RVMb). Méthodologie Il s’agit d’une étude rétrospective consistant à analyser les résultats opératoires et le suivi clinique des patients opérés entre 2000 et 2015 au CHUV d’un RVMb. Résultats Entre 2000 et 2015, 107 patients âgés en moyenne de 72 ans ont été opérés de RMVb. Vingt-six d’entre eux (24%) avaient déjà subi une opération cardiaque dont 7 pour une plastie mitrale et 7 pour un RVM (dont 4 avec une prothèse biologique). L’indication au remplacement valvulaire était une insuffisance mitrale sévère dans 95.3 % des cas avec une étiologie partagée entre maladie dégénérative et infectieuse (endocardite). Les status post Rhumatisme articulaire aigue (RAA) et les causes ischémiques (ruptures de piliers) étaient plus rares. En ce qui concerne la procédure opératoire, la majorité des patients ont subi un RVMb isolé (72%) et ont reçu une valve péricardique Edwards Perimount (91.6%). La mortalité hospitalière fut de 13% (14 patients) liée principalement à une insuffisance cardiaque aiguë (6). Les autres causes étant l’insuffisance respiratoire (2), les complications neurologiques (2), une sepsis (2), une ischémie mésentérique (1) et une hémorragie sévère (1). Un suivi clinique portant sur une durée moyenne de 5.7 ans ne pu être réalisé que chez 40 patients des 93 survivants à l’opération (âge moyen = 79.5 ans). Une mortalité globale de 7.5% fut observée au cours du follow-up. La plupart des patients restèrent en classe I-II selon le score fonctionnel de la NYHA. Un seul patient (2.5 % des 40 patients inclus dans l’étude) a dû subir une réopération pour dégénérescence de sa bioprothèse 11 ans après l’implantation de la première bioprothèse. Conclusion Cette étude confirme que le RVMb chez le patient âgé permet une qualité de vie et une survie à long terme qui est satisfaisante avec un risque faible de dysfonctionnement de la bioprothèse.

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