Bilan des pratiques funéraires du Second Âge du fer sur la façade méridionale du massif Central : Haute-Auvergne, Causses du Rouergue et du Gévaudan, Cévennes

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2011

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Fabien Delrieu et al., « Bilan des pratiques funéraires du Second Âge du fer sur la façade méridionale du massif Central : Haute-Auvergne, Causses du Rouergue et du Gévaudan, Cévennes », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/books.pufc.7167


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Résumé En Fr

Available data concerning Second Iron Age burial practices in the southern part of the Massif central are particularly incomplete and often come from early excavations. There are only 32 well-documented burials that can definitely be attributed to this period. Almost all of these are attributable to Hallstatt D2/D3 and the beginning of Early La Tène (La Tène). For this span, both in Haute Auvergne and in the Causses, cremation, usually placed in an earlier tumulus, is the dominant rite. Thereafter, setting aside the exceptional sites of Celles (Cantal) and Viala-du-Pas-de-Jaux (Aveyron), the use of barrows seems to cease and burials themselves are absent until Romanization. It should however be noted that the use of barrows for burials recurs sporadically during the Gallo-Roman period and in high Medieval times.

Les us et coutumes funéraires durant le Second Âge du fer dans les contrées sud du Massif central sont documentés de manière partielle et très inégale. La plupart des sépultures se rapportent essentiellement au Ve et, à un degré moindre, au IVe siècles av. J.-C. Leur recensement montre qu’elles sont nettement moins nombreuses que pendant le premier âge du Fer. Il s’agit généralement de réutilisations de monuments plus anciens (tumulus, dolmens ou coffres), plus rarement de l’érection de nouveaux tertres. Leur corpus offre une certaine unité caractérisée par la généralisation de l’incinération, par une surreprésentation de tombes privilégiées et par des affinités culturelles avec les régions voisines occidentales et méridionales. Les sépultures des IIIe au Ier siècles avant J.-C. sont quasiment inconnues. Une telle lacune pose questionnement. Est-elle due à notre incapacité méthodologique à les mettre en évidence ou est-ce le résultat de pratiques particulières ? Le problème se pose avec d’autant plus d’acuité que la tradition de construction ou de réutilisation de tertres, funéraires ou non, se poursuit tardivement, parfois jusqu’au haut Moyen Âge.

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