Développement territorial viable, capital social et capital environnemental : Quels liens ?

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2008

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[VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 8 no. 2 (2008)

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Christiane Gagnon et al., « Développement territorial viable, capital social et capital environnemental : Quels liens ? », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.pe9baa


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L’analyse des dynamiques de développement reste en grande partie le fait des sciences économiques. Ce faisant, les sphères spatiale, sociale et environnementale sont le plus souvent occultées au profit de l’étude de la croissance économique. Les interactions entre les composantes sociale et environnementale et leurs impacts sur la dynamique territoriale des communautés locales, au-delà de la pauvreté et de la détérioration environnementale, constituent un nouveau champ de réflexion. Les sciences régionales (Aydalot, 1985 ; Friedman et Weaver, 1979 ; Stöhr, 1981) et la géographie (Desmarais et Richot, 2000; Mohan et Mohan, 2002) s’intéressent d’ailleurs depuis longtemps à une approche territoriale « endogène » ou « par le bas ». De là, le paradigme de développement territorial viable (DTV), combiné à une approche humaniste du DD, constitue un cadre interprétatif pertinent pour mieux comprendre les liens entre le social et l’environnement (Gagnon, 2002; Theys, 2002). Il est ici envisagé comme une transformation sociale, caractérisée par un renouvellement du mode de gouvernance, la recherche de solutions alternatives et l’introduction de critères sociaux et culturels dans la prise de décision. Le cadre théorique s’appuie aussi sur les notions de capital social (Putman, 2001; Portes, 1988) et de capital environnemental (Costanza et al., 1997), un peu moins théorisé. En outre, à l’aide du concept de « connectivité civile », témoin de la présence de capital social dans une communauté, nous questionnons le dynamisme de la communauté en matière de valorisation de l’environnement. Le présent article tente donc d’apporter un éclairage nouveau sur les déterminants du développement territorial, suite à des recherches empiriques réalisées dans quatre territoires microrégionaux québécois (Gagnon et al., 2006).

The analysis of the dynamics of development belongs, for the most part, to the domain of economics and as a result, the spatial, social and environmental dimensions are often overshadowed by the study of economic growth. However, the interactions between the social and environmental components and their impacts on the territorial dynamics of local communities, over and above those of poverty and environmental degradation, constitute new areas for reflection. Regional studies (Aydalot, 1985; Friedman et Weaver, 1979; Stöhr, 1981) and geography (Desmarais et Richot, 2000; Mohan et Mohan, 2002) have long focused on an “endogenous” or “bottom up” territorial approach to development. The paradigm of viable territorial development (VTD), combined with a humanistic approach to sustainable development (SD), provides a relevant interpretive framework for a better understanding of the links between the social and environmental dimensions of development (Gagnon, 2002; Theys, 2002). The paradigm envisaged here is one of social change characterized by a renewed mode of governance, the search for alternative solutions and the introduction of social and cultural criteria into decision-making. The theoretical framework is also based on the notions of social capital (Putman, 2001; Portes, 1988) and the somewhat less theorized environmental capital (Costanza et al., 1997). In addition, using the concept of community networks as indicator of the presence of social capital in a community, we examine community initiative regarding sustainable development. Following upon empirical research carried out in four “micro regions” of Quebec (FQRSC, Concerted Action 2005-2006), this article attempts to shed new light on the factors which determine territorial development.

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