27 octobre 2023
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Haude Morvan, « Un mort bien encadré (II) », Publications de l’École française de Rome, ID : 10670/1.phdl2r
Le XIIIe siècle voit l’aboutissement d’un processus d’unification des rites funéraires, strictement encadrés par le clergé. Un des effets de cette évolution est l’augmentation des images de la mort et leur polarisation sur les rites exécutés par le clergé, en particulier la dernière absolution du corps, l’absoute. Une iconographie presque sérielle et paradigmatique de l’absoute se met en place, en particulier dans deux corpus ici étudiés : les représentations de la mort de saint François, qui ont ensuite eu une influence importante sur l’iconographie hagiographique en général, et les monuments funéraires, où l’absoute est souvent peinte ou sculptée.