2008
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Jean-Jacques Glassner et al., « Textes cunéiformes / Cuneiform texts », MOM Éditions, ID : 10670/1.phvet6
Les objets inscrits découverts à Failaka proviennent des fouilles danoises dirigées par P. V. Glob et T. G. Bibby, des fouilles américaines dirigées par Th. Howard-Carter et des fouilles françaises dirigées par J.-F. Salles. Toutefois, certains d’entre eux sont le fruit de découvertes fortuites. À l’exception des inscriptions de Nabuchodonosor II de Babylone, les textes se répartissent entre les époques d’Ur III, paléo‑ et médio‑babyloniennes. L’île de Failaka constituait une province du pays de Dilmun. Elle était une étape importante dans le commerce du cuivre d’Oman. Elle portait alors le nom d’Akarum. La divinité tutélaire en était Inzak, honoré en son temple égal ou égal-gula. À ses côtés, se tenait sa parèdre, PA. NI. PA. Le coeur de Dilmun était vraisemblablement situé à HGR, l’Ékara (à ne pas confondre avec le temple sumérien É-kara qui se trouve à Laga · : E. Ebeling, 1938, 320b) ou Hakar des sources de Failaka, qu’abritait l’oasis d’al‑Huf‚ f, en Arabie Saoudite, et où se trouvait possiblement un important sanctuaire dédié au dieu ∞ ama · . La population semble y avoir été très majoritairement sémitophone (sur l’ensemble de ces questions, voir J.-J. Glassner, 1996 et 2002).