Un médecin d’origine juive né en 1932 à Metz raconte la fuite de sa famille jusqu’en Suisse, durant la Seconde Guerre mondiale

Fiche du document

Discipline
Type de document
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Celles qui n'ont pas écrit

Organisation

MMSH

Licences

Contrats d'utilisation signés avec les responsables du programme universitaire. , Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée




Citer ce document

Jeanne Assouly-Mazal et al., « Un médecin d’origine juive né en 1932 à Metz raconte la fuite de sa famille jusqu’en Suisse, durant la Seconde Guerre mondiale », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.pi34j0


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

L’informateur, de confession juive est né en 1932 à Metz. En 1939, il se souvient de la fuite de sa famille : leur départ précipité pour Paris dans un train bondé, puis leur fuite pour Angoulême où ils restent jusqu’en 1942. En 1942, on leur distribue une étoile jaune, puis la Gestapo vient frapper chez eux. Son père s’enfuit alors en zone libre, à Cahuzac en Lot-et-Garonne où le reste de la famille le rejoint après quelques péripéties. Au moment de l’Occupation, ils rejoignent Grenoble, alors occupé par les Italiens qu’ils considèrent moins "sévères" que les Allemands. Son père travaille alors dans une forgerie où le directeur leur fabrique des faux papiers. En 1944, le parachutage des Alliés dans la région entraîne le quadrillage des Allemands. Ils rejoignent alors la Suisse avec un passeur qu’ils payent avec des bijoux de famille. Ils échappent de justesse à un contrôle d’identité grâce à la sœur de l’informateur, alors bébé, que sa mère allaite à ce moment-là. A leur arrivée, ils sont interrogés par des Suisses, qu’ils prennent d’abord pour des Allemands. Après une période de quarantaine dans le "camp du bout du monde", les deux frères sont placés dans une famille tandis que les parents sont affectés à un camp de travail avec leur bébé. L’informateur garde de bons souvenirs de cette année, durant laquelle il a appris à skier. A la Libération, il retourne dans sa ville natale, après 5 ans d’absence. Il reconnaît la chance que sa famille a eu d’avoir échappé aux camps de la mort. Durant l’entretien, l’enquêteur reste en retrait et laisse l’informateur dérouler son histoire. L’auditeur ressent parfois une peur rétrospective.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en