2013
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Vincent Giraud, « Augustin, les signes et la manifestation », Épiméthée, ID : 10670/1.pibn0a
Àpartir d’une lecture intégrale de l’œuvre d’Augustin d’Hippone (354-430),Vincent Giraudmet au jour les aspects de ce qu’il appelle, dès l’introduction, une «condition herméneutique». Il s’agit de démontrer que le «il y a», le «es gibt» propre à toute «donation» phénoménale, se situe, pour Augustin, entièrement sous condition du signe: la compréhension de l’existence humaine peut alors faire l’objet d’une reprise radicale à partir du concept de signe.Être au monde, à soi, à autrui, à Dieu, c’est donc d’abord faire face à des signes. Car c’est le signe (signum) qui prévaut dès lors que la chose même (res ipsa) fait défaut. Cette tension fondamentale entre signification et manifestation peut alors être considérée comme la trame profonde qui régit toute la pensée augustinienne de l’humain.L’étude s’ordonne en deux grandes parties, qui permettent de déployer l’ensemble du spectre couvert par l’existence herméneutique telle que l’a conçue Augustin.